Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : HIPPOCAMPEinfo2
  • : TOUTE L'INFO Locale, Nationale et Internationale. Reportages -
  • Contact

DIVERS

 

soir-sur-les-quais.jpgScan-Lauf-jpg

 

 

Recherche

A la Une!

 Le premier média sur l'info locale
 Votre annonce ou votre publicité sur

"Ensemble, faisons circuler l'Info" "  

« Le savoir faire n’est rien sans le faire savoir »

contact téléphonique : 06 27 22 74 28

site  de Milepat Production : http://mileprod.over-blog.com
(pour nous contacter cliquer sur le bandeau)
entreprise individuelle SIRET n° 332 893 635 00059 code APE 7021Z

Les bonnes adresses au Croisic 

cliquer sur les liens 

 

Les saveurs de la mer, au cœur du centre historique  

 

Milepat Production Le Croisic "Votre communication sur mesure" :

 MAQUET~2 MAQUET~2 (cliquer sur le lien)

 

 

 

Communiqués

Carnaval : venez nous rejoindre

La ville invite tous ceux qui souhaitent à rejoindre les carnavaliers déjà inscrits pour le carnaval du Croisic le samedi 14 avril au soir pour le bal et le dimanche 15 avril pour le défilé sur les quais. Pas de thème imposé, costumes libres, chars acceptés avec enthousiasme. Contact à la mairie Laure Brechet 02 28 56 78 50 ou l.brechet@lecroisic.fr

 

 

 

Promotion de la Ville   

le croisic documentaire le croisic : documentaire copyright Milepat Production

 

(clic gauche pour visionner chaque vue, clic droit pour voir la vue précédente)

le croisic donnez de la hauteur 

Archives

Site à découvrir CAPTAIN MALO


Pour atteindre le site de CAPTAIN MALO cliquer  sur le bandeau
30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 05:20
AFP - lundi 30 juillet 2007, 02h42
Décès de l'acteur Michel Serrault
 
L'acteur Michel Serrault est décédé dimanche soir à l'âge de 79 ans des suites d'une longue maladie, à sa résidence de Honfleur, en Normandie, a-t-on appris de source proche de la famille.
Michel Serrault avait été hospitalisé ces dernières semaines à l'Hôpital américain de Neuilly d'où il était sorti fin juin pour se rendre dans sa résidence secondaire de Honfleur, a-t-on précisé de même source.
En plus d'un demi-siècle d'une impressionnante carrière, il a joué dans quelque 135 longs métrages (sans parler des téléfilms), sous la direction de Clouzot, Chabrol, Mocky, Lautner, Audiard, Blier, Zidi ou Kassovitz.
Cinq fois nominé, il a obtenu trois Césars : en 1979 pour son plus grand succès, "La cage aux folles" (d'Edouard Molinaro), 1982 pour "Garde à vue" (de Claude Miller) et 1996 pour "Nelly et Monsieur Arnaud" (de Claude Sautet).

Michel Serrault, le 16 octobre 2004 à Honfleur

Cet homme au physique de monsieur-tout-le-monde et au caractère fougueux, cabotin, provocateur, franc et chaleureux répétait que le principal souci dans son métier était de ne pas ennuyer le spectateur.
Peut-être grâce à cette ambition, il a accumulé une impressionnante galerie de portraits, se glissant avec la même aisance dans la peau de personnages ambigus et dramatiques, du Dr Petiot à Zaza, l'homosexuel excentrique de "La cage aux folles", d'Harpagon à Nestor Burma.
Le public n'a longtemps attendu de lui qu'une seule chose: qu'il fasse rire. Mais, comme tous les clowns qu'il prenait d'ailleurs pour modèles, Michel Serrault était dans le fond assez triste. Il se définissait comme "l'âme de Chaplin sur un corps d'apothicaire".
Né le 24 janvier 1928 à Brunoy (aujourd'hui Essonne, ex Seine-et-Oise) dans une famille modeste et chrétienne, il entre à 14 ans au petit séminaire. Hésitant entre devenir curé ou clown, il choisit finalement le monde du spectacle.
Il fréquente dès 1949 la fameuse troupe des "Branquignols" de Robert Dhéry et apparaît pour la première fois au cinéma en 1954 dans "Ah! les belles bacchantes!" de Jean Loubignac. Avec son complice et ami Jean Poiret (mort en 1992), il monte un fameux numéro de cabaret qui fait les beaux soirs de l'Alhambra, de Bobino ou de l'Olympia.
Puis, pendant vingt ans, Michel Serrault accumule les rôles plus qu'il ne les choisit véritablement. Les navets, il les appellait "mes exercices de style". "Mes auditions, poursuivait-il, je les ai passées à l'écran".
Il retrouve Poiret pour "La cage aux folles" (pièce écrite par ce dernier qui fera plus tard l'objet du film) qu'ils jouent plus de 1.500 fois. "Il n'était pas question de se vautrer dans une farce épaisse et vulgaire. Nous avons prouvé que l'ennui au théâtre n'était pas un mal nécessaire", disait Serrault. "Combien tu me manques, Jean. Toi, tu as su tout dissimuler sous le rire. Moi, j'y parviens de moins en moins", a-t-il aussi écrit dans un livre de souvenirs.
Au milieu des années 70, ses personnages s'étoffent et on le voit dans des rôles dramatiques comme dans "Pile ou face" (Enrico), "Garde à vue" (Miller), "L'ibis rouge" (Mocky, un de ses grands potes) où il étrangle des femmes. Il dit que jouer "les tordus" l'amuse.
Au théâtre, on le remarque notamment dans "L'Avare" (1986, dirigé par Roger Planchon) et dans "Knock" (1992, mise en scène de Pierre Mondy). "Si on n'a pas d'intention intérieure, les mots ne veulent rien dire. Je voudrais être un passeur, un messager. Je suis contre les acteurs qui se disent + humbles serviteurs de l'auteur +", disait-il de son métier.
A la télé, entre autres prestations, il campe en 2003 pour TF1 un Gaston Dominici plus vrai que nature.
Ses cheveux devenus tout blancs et sa silhouette davantage arrondie ne l'empêchaient pas d'intéresser de jeunes réalisateurs qui lui ont fait touner "Belphégor" ou "Une hirondelle a fait le printemps".
Avec sa femme Juanita, épousée en 1958, ils ont eu deux filles, l'aînée se tuant en 1977 dans un accident de voiture. N'ayant jamais cessé d'être croyant, il restait fort pudique sur sa vie privée. Il passait beaucoup de temps dans sa propriété du Perche et sa maison de Neuilly-sur-Seine où on pouvait encore récemment le voir, en soirée, promener paisiblement son chien.
Partager cet article
Repost0

commentaires