24 novembre 2007
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Conseil municipal
La ville reverra sa position sur la bibliothèque intercommunale
Ordre du jour réduit mais discussions fournies, un raccourci qui résume assez bien le dernier conseil municipal qui s’est réuni vendredi 23 novembre en séance ordinaire. Parmi les questions inscrites à l’ordre du jour, la participation de la commune au syndicat de la côte sauvage (bibliothèque intercommunale) .
Un tonneau des danaïdes ?
La contribution de la ville pose problème aux élus qui quasi unanimement déclarent « On ne peut pas continuer comme cela » face à une situation manquant de clarté ou même de clairvoyance, les élus sont agacés à l’image de Patrick Hamon (opposition) « notre participation ne cesse de grimper sans que l’on voit d’améliorations dans le service à l’usager, dans le programme des acquisitions, et dans les horaires d’ouverture » souligne l’élu qui connaît bien la question pour avoir présidé il y a quelques années la bibliothèque qui était alors sous statut associatif.
Diverses interventions ont été faites par plusieurs élus qui adhèrent à l’idée qu’après les élections municipales « il faudra voir cette question de plus près à la fois sur le budget comme sur l’organisation » A savoir que c’est un peu l’inflation galopante sur le budget en question puisqu’en 2006 l’engagement de la ville s’élevait à 70 198 € pour passer cette année à 87 998 € ! Chacun reconnaît qu’il est temps de songer à exercer un peu plus de contrôle sur la structure intercommunale dont le budget et l’organisation ont manifestement été mal « ficelés » lors de la création il y deux ans.
Un rôle de conseil, de veille et protection
Autre discussion : l’instauration de la déclaration préalable pour les divisions de parcelles sur la commune. Une mesure rentrant dans le cadre de la récente réforme sur les permis de construire et les autorisations d’urbanisme.
« Cette déclaration préalable permet de veiller à la qualité des sites, à la protection des milieux naturels et des sites » rappelle le maire qui rappelle que par expérience ce sujet pose questions lors de l’instruction de certaines demandes de permis de construire « quand l’on s’aperçoit que le projet définitif meut compromettre le caractère naturel de certains espaces, créant un mitage et un clôturage récurrent, voire même une densification qui amènent des difficultés en matière de réseaux, d’accès et de sécurité », le maire a également rappelé que la commune avec la Commission de Travaux et d’Urbanisme instruisait directement les demande de permis de construire, par opposition à d’autres communes qui délèguent pour avis à donner à la Direction Départementale de l’équipement « Une vision différente puisque que cet organisme ne procède que par sondage ». La mise ne place de la ZPPAUP correspond également à une volonté d’établir une cohérence sur le territoire par la distinction de zones caractérisées.
Published by Padraig De CHEMOULIN
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