6 mai 2006
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Le 27 octobre 2004, un jeune de 15 ans originaire de la commune de BATZ SUR MER (44) était percuté par un train alors qu'il traversait la voie ferrée . Depuis le dossier est bloqué!
Il s'agit pourtant d'une problème de sécurité publique .
Suite à ce drame l'association AFVAF (association des familles victimes des accidents ferroviaires) a été créée. Ses objectif? apporter soutien et réconfort aux familles frappées par de tels drames
Les personnes qui se sentent concernées, qui ont été elles-mêmes confrontées à un drame similaire ou plus simplement qui veulent faire avancer les choses, sont les bienvenues. Adhésions à partir de 1€ et plus si vous le voulez!
L'association organise un vide greniers le dimanche 4 juin 2006 toute la journée au Petit Bois à BATZ SUR MER 44490 venez la soutenir
Notre fils est-il mort pour rien?
C’est la question d’un père et d’une belle-mère encore bouleversés par le drame survenu le 27 octobre 2004. Ce jour là, Joffrey a perdu la vie sur la voie de chemin de fer, tout près de chez lui, au village de Kermoisan, sur la commune de Batz sur Mer (44) . Rien, pas même le minimum n’existait pour lui signaler le danger, pire encore, une armoire électrique bouche la vue, on entend même pas arriver les trains. Le passage se fait par un portillon, difficilement quand il pleut et que l’on pousse son scooter, le casque sur la tête. Depuis malgré différentes interventions des élus, aucune amélioration n’a été apporté à la signalétique, l’endroit est toujours aussi dangereux, le danger est réel pour les enfants comme pour les adultes. C’est pour sensibiliser l’opinion et les décideurs que l’association a été crée, car partout en France, arrive des accidents, partout en France des vies s’éteignent,se déroulent des drames qui auraient pu être évités
si vous voulez réagir sur cette question, n'hésitez pas à laisser votre question ou votre message et
ou laissez un commentaire sur cette page
En 2003, la SNCF a enregistré au total 563 accidents* de chemin de fer ou aux passages à niveau (3,9 % de plus qu’en 2002).Ces accidents ont été à l’origine de 107 décès** (2,9 % ) et de 76 blessés graves*** (- 1,3 %). Le nombre d’accidents dechemin de fer reste stable, le nombre de tués diminue (- 28 %). Mais les accidents aux passages à niveau augmentent de 11,2 % passant de 178 à 198, et le nombre de morts augmente de 40 à 61 (+ 52,5 %).
Les passages à niveau en France
En France, il existe 19 400 PN (contre 33 500 en 1938), dont 2 % sur des routes nationales, 28 % sur des routes départementales et 70 % sur des voies communales. Environ 15 300 sont des PN non gardés, dont 11 200 sont équipés de signalisation automatique lumineuse et 4100 de simple croix de saint André. Les PN automatisés sont équipés d'un feu rouge clignotant, qui impose l'arrêt absolu, doublé d'une sonnerie, et préannoncé par un signal triangulaire montrant une barrière pour les PN équipés de barrières et une locomotive qui fume pour les PN sans barrières. On comptait en France, en 2002, 179 collisions à des passages à niveaux dont 40 accidents mortels. Ces accidents sont souvent la conséquence d'imprudences, comme le passage en chicane des demi-barrières. Le nombre de collision est passé à 197 en 2003 et 127 en 2004 et le nombre de victimes respectivement à 61 et 38.
Pour réduire encore ces chiffres, deux actions sont en cours : un programme de suppression de 50 % des 400 PN les plus accidentogènes d'ici 2012 ; 10 millions d'euros sont prévus annuellement pour cette action cofinancée par RFF et par l'État français ;
l'expérimentation d'un contrôle automatique à l'aide de radars. Un tel radar a été installé en 2005 à titre de test dans la commune de Lhommaizé (département de la Vienne) sur la RN 147. Il permet de photographier et de verbaliser tout automobiliste franchissant le PN après déclenchement du signal lumineux interdisant le passage.
Ce système pourrait être généralisé s'il s'avère efficace
DANGEROSITÉ DES TRAVERSÉES PIÉTONNES ET ROUTIÈRES
DES VOIES FERRÉES question posée par Christophe Priou, Député de Loire-Atlantique
à l'assemblée nationale Pour la deuxième fois, la commune de Batz-sur-mer a été confrontée à la mort d’un adolescent happé par un train alors qu’il traversait un passage piéton sur voie ferrée. Ce n’est pas la première fois qu’un jeune trouve la mort dans ces conditions, malgré la signalisation lumineuse en place. Bien que saisie dès le premier accident, la SNCF n’a rien fait. Il existe pourtant des dispositions législatives qui lui permettraient d’agir. Impuissante, la commune de Batz-sur-mer a porté plainte. La SNCF doit en effet apporter des réponses. Que compte faire le ministre face à la gravité de ces accidents et à l’inertie de la SNCF, pourtant responsable des infrastructures en question ?
réponse de Frédéric de Saint-Sernin, Secrétaire d’Etat à l’aménagement du territoire
Vous avez rappelé les circonstances tragiques dans lesquelles, le 27 octobre dernier, à Batz-sur-mer, un adolescent a perdu la vie après avoir été percuté par un train sur le passage à niveau 416. Je partage votre émotion et m’associe à la douleur des parents et des proches de la victime. La suppression de ce passage à niveau, ainsi que d’un autre situé dans la même commune, avait été engagée il y a six ans, à l’occasion de la construction d’un ouvrage enjambant la voie ferrée. Elle n’a pu avoir lieu, non du fait de l’Etat ou de la SNCF, mais parce que des riverains s’y sont opposés. A titre de compromis, les passages à niveau pour automobiles ont été transformés en passages à niveau pour piétons. On ne peut rétrospectivement que le regretter : le jeune homme décédé empruntait en octobre dernier en effet le passage à niveau en poussant un deux-roues. Les passages à niveau pour piétons, dont nous cherchons à réduire le nombre, comme celui des passages à niveau pour automobiles, ne sont pas surveillés. Ils sont seulement équipés d’une signalisation lumineuse et d’un portillon, manoeuvré par les piétons eux-mêmes. Le second passage à niveau, dont la suppression à Batz-sur-mer a dû être abandonnée, avait été équipé de pictogrammes. Cela n’a pas empêché un accident mortel de s’y produire en 2000. Je souligne donc ici la nécessité de supprimer ces deux passages à niveau.La Loire-Atlantique a encore été endeuillée le 1er janvier dernier par le décès d’un adolescent monté sur un wagon de marchandises à Donges. Un accident similaire s’était produit le 17 avril dernier à Saint-Nazaire.Après celui-ci,le ministre a saisi le bureau enquêtes-accidents terrestres, lequel a préconisé derenforcer la signalisation et de sensibiliser les populations considérées commeà risques. A Toulouse, trois adolescents ont été happés en traversant les voies sans passage à niveau. L’an dernier, en gare de Saint-Nazaire, trois jeunes gens, qui traversaient les voies à la sortie de la gare au lieu d’emprunter les passages souterrains, ont été fauchés. Ce sont certes des imprudences tragiques, mais cela doit cesser. La SNCF mènera périodiquement des actions de sensibilisation sur les risques liés à l’activité ferroviaire et le ministère réfléchit aux modalités d’une campagne d’information plus large en ce domaine. Christophe Priou, Député de Loire-Atlantique : La SNCF a dû prendre en compte nos doléances, puisque, en catimini, elle a avancé de cinq secondes le déclenchement du signal sonore de danger ! Il n’est pas acceptable que pour que des aménagements de sécurité routiers ou ferroviaires soient réalisés à un endroit donné, il faille attendre que le nombre de victimes, notamment de tués, y dépasse un certain pourcentage de victimes
Published by padraig
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SECURITE - FAITS DIVERS