OGEC ste Marie/St Pierre
Le regroupement des deux écoles plus que jamais d’actualité
Lors de la dernière assemblée générale de l’organisation de gestion des écoles catholiques (OGEC) la question récurrente depuis plusieurs années du regroupement des deux écoles a été évoquée. Un dossier ouvert il y a 20 ans qui pourrait bien entrer dans une phase concrète. Un besoin mais aussi une nécessité qui se heurte encore à quelques difficultés.
de gauche à droite : J.L Grossard (Trésorier), Rachel Le Couffec (directrice) et C. L'Hyver ( secrétaire)
« Des difficultés certes car nous ne sommes pas propriétaires » souligne Jean Louis Grossard qui précise « Le propriétaire c’est de fait le diocèse par le biais d’une de ses filiales, La Providence, qui décide s’il faut vendre ou pas. L’idée c’est que l’école Ste Marie située en ville rejoigne l’école St Pierre. Pour l’instant La Providence n’est pas pressé de vendre les bâtiments pour des raisons qui leur sont propres. On s’est rencontré, on en a discuté, on a consulté l’architecte des bâtiments de France en raison de la proximité des fontaines de Trémondais qui constitue un site archéologique intéressant. Tout cela fait que le processus est bloqué et nous ne sommes pas maîtres de la situation, sachant aussi que sur le plan national, les regroupements ont plutôt tendance à s’effectuer à se faire géographiquement (sur un canton par exemple, et par opposition à des sites sur une même ville). A batz comme au Croisic (école saint Goustan) les bâtiments sont en bon état par opposition à ceux du Pouliguen qui se trouvent dans un état plus difficile. Nous disposons d’une démographie favorable au maintien des classes, voire à leur augmentation. C’est la situation actuelle, les projets communaux nous amènent à penser que cela peut perdurer. Nous travaillons sur un patrimoine relevant de baux « a comoda » (ndlr : Prêt à usage précisé) que nous entretenons, que nous valorisons régulièrement et dont nous assumons le travaux, les assurances, les impôts avec accord du propriétaire ». Les négociations se poursuivent avec en toile de fond une structure plus facile à gérer et un cadre éducatif cohérent. L’OGEC s’est d’ailleurs engagé dans une étude approfondie des tenants et aboutissants de ce regroupement avec le concours de personnes qualifiées « Nous bénéficions de l’expertise d’un parent d’élève qui est architecte »
Ce dossier important mis à part le bilan effectué par l’Ogec est positif, tant par le développement de projets pédagogiques mais aussi les améliorations en terme d’équipements qui mobilisent l’équipe d’enseignants, les parents d’élèves et bien sûr l’OGEC ; avec des investissements significatifs sur le matériel informatique et la préparation de locaux additionnels adaptés aux besoins. Pour parvenir à ces résultats l’OGEC n’hésite pas à chercher des mécènes dont l’aide précieuse permet d’asseoir les projets.
Autre volet, le Pardon de St Guénolé, l’une des toutes premières manifestations estivales de la commune qui permet, outre la forte expression de générer des ressources pour l’école libre. Ce rendez-vous sera différemment structuré avec la création récente d’une association culturelle indépendante dont l’objectif sera d’organiser avec plus d’efficience l’évènement tout en préservant l’esprit premier de la kermesse. L’Ogec n’en fera pas partie pour des raisons statutaires mais bénéficiera d’un contrat exclusif pour deux stands qui conserveront l’intégralité de leurs ressources. « Tout cela se met en place et semble fédérer assez largement des particuliers comme des associations locales» précise Jean Louis Grossard.