Le fiancé exige la dot
La beauté de la future mariée ne suffit pas ! Dernier rebondissement dans l’affaire de la criée du Croisic trompée par la Chambre de Commerce et d’industrie, le prétendant (Conseil Général) miserait-il sur une union intéressée ? C’est en tout cas ce que l’on peut penser car de nouvelles exigences sont formulées : la corbeille de la mariée devra être garnie par le port de plaisance. Paradoxe intéressant quand on sait que cette compétence avait été concédée à la ville du Croisic en 1971 .
Bon allez, ce site ne va pas alimenter le feu de la discorde (mais ce qui doit être dit sera toujours dit) entre les deux fiancés qui envisagent d’unir leur destiné dans le cadre d’un possible contrat de mariage nommé SEM (société d’économie mixte), en fait un mariage à trois avec dans le rôle de l’amant (e) la criée de La Turballe, ainsi que quelques autres partenaires possibles.
Michèle Quellard, maire et Gérard Le Cam, premier adjoint en charge des affaires portuaires ont expliqué ensemble la situation ce mercredi 10 février.
Considérant le caractère sensible de la question, la rédaction d’HippocampeInfo2 qui reste cependant libre de son ton, a choisi de reproduire le texte in extenso de l’intervention du maire.
« La plaisance pour la pêche »
un loisir pour un outil de travail
SUIVRE LE LIEN cliquer ci dessous
point presse port croisic du 10 FEV 2010
IMPORTANT : Suite a une erreur de transcription
bien lire que la concession du port de plaisance
arrivera a échéance en 2021 et non 2011 comme il a été écrit dans la relation "conférence de presse port du croisic"
avec les excuses de la rédaction
Nos commentaires (qui n’engagent que la rédaction)
Effectivement la position du CG44 est assez paradoxale mais est-ce vraiment une surprise ?
« Il faut sauver le soldat René Leroux » embourbé certainement à son insu dans le déficit de la criée Turballaise ( sous gestion municipale) à hauteur de 500 000 € ( pour 2009) d’après ce que l’on sait, c’est à dire bien au-delà de ce qui est constaté au Croisic qui, soit dit en passant, devrait être en équilibre si le concessionnaire (la CCI) avait géré l’affaire en bon père de famille, ce qui n’est pas le cas. Ne nous réjouissons pas du malheur et des difficultés de certains, au contraire travaillons équitablement ensemble pour que tous réussissent, ayons l’envie du bien, du mieux, ce n’est pas honteux d’avoir cette culture du résultat, fort décriée au demeurant (une exigence pour préparer le terrain aux générations du futur)
Que faudrait-il penser d’un entrepreneur qui laisse filer son affaire, sourd et aveugle aux changements et aux mutations, aux réalités économiques dans un monde en évolution permanente. L’outil a bon dos !
Surdimensionné ? N’est ce pas le rôle et la responsabilité de tout chef d’entreprise de veiller à adapter l’outil aux besoins réels, dans le cas contraire ce sont les charges et les frais financiers qui s’empilent au risque de connaître la faillite avec toutes les conséquences humaines et économiques que cela implique.
Que penser d’un propriétaire peu regardant sur le devenir de son bien qui laisserait son locataire le mettre en péril, et pire encore, ferait de la collectivité le responsable désigné ?
Voilà clairement exposé l’inconséquence, l’imprévoyance et le manque total de vision à long terme d’une politique industrielle et commerciale permettant (pourquoi pas) le développement d’une économie traditionnelle qui respecte l’histoire et permet la pérennité des emplois dans ce secteur. Sans confiance et volonté, on ne va nulle part.
Est-ce correct vis à vis de ces entrepreneurs artisans pêcheurs qui portent leurs efforts vers le simple désir d’effectuer un métier certes dur et exigeant mais aussi porteur d’espoir et qu’ils aiment malgré les risques?
Est-ce celà être citoyen ?
Oui, les élus croisicais qui sont en responsabilité travaillent avec les services concernés au maintien des activités traditionnelles qui font la marque croisicaise grâce à une qualité des produits et des pratiques respectueuses de l’environnement, à une qualité de l’eau avérée. Ils y travaillent depuis de longs mois avec le sérieux, le courage et la constance qui convient.
Tout comme les professionnels, pêcheurs, conchyliculteurs sans oublier les activité induites
Faut-il sauver le soldat René Leroux ? OUI, évidemment mais pas au risque de condamner tous les sauveteurs ou alors cela s’appelle créer un sur accident.
La politique a pour mission essentielle de veiller sur une population, de gérer et prévoir l’avenir en se basant sur des valeurs essentielles comme la solidarité, la sincérité et le partage. C'est cela le mandat qui leur a été confié!
Au-delà des opinions (toutes respectables surtout quand elles
considèrent la liberté de chacun d’être différent et sans doute d’être complémentaire) il y a l’échange et la volonté sincère de partager les efforts, de faire et d’entreprendre pour atteindre un but commun. C’est ce que font les élus croisicais, cela mérite qu’une population s’unisse pour les rejoindre, la cause le vaut bien
Mais cela n’engage que nous, encore une fois, et nous devions le dire.
HippocampeInfo2
- plus d'info:
Qu'est ce qu'une société d'économie mixte?
En France, une société d'économie mixte ou SEM est une société anonyme dont le capital est majoritairement détenu par une ou plusieurs personnes publiques (à savoir l'État, une Collectivité territoriale, ou tout autre Établissement public). Cette participation majoritaire publique est plafonnée à 85 % du capital depuis la Loi du 2 janvier 2002. Au moins une personne privée doit participer au capital de la SEM, sachant qu'il peut s'agir d'une autre SEM.
Le recours à la SEM garantit à la collectivité publique actionnaire et cocontractante la prise en compte effective de l'intérêt général dans les objectifs de l'entreprise et la souplesse de la société de droit privé.
Il n'y a pas de capital minimum de création et la responsabilité est limitée.