Lancée en 2006 par un noyau d’amis amoureux de ce nectar originaire d’outre manche, la confrérie du taste Whisky Ecossais que préside sur la région Gérard Lemerle, vient de tenir ce samedi 25 septembre son nouveau chapitre avec l’accueil et l’intronisation de nouveaux membres dans une ambiance de fête mais aussi dans le cadre d’un protocole très bien réglé. Une manifestation haute en couleur qui s’est déroulée à l’ancienne criée au son des cornemuses et de bombardes devant un public étonné composé de vacanciers et de locaux qui ont largement immortalisé l’évènement avec les appareils photos et les caméras.
Cela mis à part le chapitre s’est déroulé de manière très sérieuse avec une organisation réglée au millimètre sous l’autorité du Grand Maître Jean Gaumer accompagné par plusieurs hauts dignitaires venues avec leurs épouses de différentes régions de France arborant fièrement leurs tenues de grande cérémonie. Alors que retentissait le son de la cornemuse, les promeneurs surpris, sont venus voir de quoi il s'agissait! Après une aubade donnée par le Bagad de la Presqu'île, la cérémonie à laquelle assistait Michèle Quellard, maire du Croisic accompagnée de Joëlle Meunier , Directrice Générale des Services Municipaux, pouvait commencer
Les buts poursuivis par cette confrérie sont en tout point identiques à ceux des autres confréries disséminées sur l'hexagone, c'est la célébration d'un produit et de ses qualités, la convivialité et l'amitié suivant des règles de conduite et de bonne éducation, de bien vivre, librement admises mais aussi de fidélité aux règles et principes existant dans le cadre de la confrérie.
Cette relation étroite avec l'écosse trouvant mille raisons dans l'histoire de le justifier, le whisky devenu le précieux liquide que chacun ici évoque n'a semble-t-il de vérité qu'en terre d'Ecosse, à noter pour la petite histoire qu’il existe encore un peu plus de 300 distillerie . Le Grand maître a souligné longuement et parfois avec humour le pourquoi cette liaison étroite avec l'écosse trouvant mille raisons dans l'histoire de le justifier, le whisky devenu le précieux liquide que chacun ici évoque n'a semble-t-il de vérité qu'en terre d'Ecosse mais la compétition reste totalement ouverte avec l'Irlande, autre pays producteur de whisky. Jean Gaudemer a aussi longuement évoqué Pierre Bouguer, savant originaire du Croisic, manière de souligner la position de la ville depuis longtemps connue et réputée pour son ouverture sur le monde. « Je vous accueille aujourd’hui dans votre ville, a déclaré Jean Gaudemer, mais vous êtes des nôtres vous qui avez été intronisée au sein de notre confrérie l’année dernière »
Et le whisky dans tout cela ?
Le whisky (ou whiskey) est une eau-de-vie d'orge malté, parfois additionnée de seigle, d'avoine, ou encore de maïs. L'origine du whisky est aujourd'hui toujours sujet à controverses entre les Irlandais et les Écossais, chacun allant de sa preuve la plus antérieure. Certains affirment que c'est Saint Patrick qui en a apporté le procédé. Par la suite le whisky a été apporté sur le Nouveau Monde, notamment aux États-Unis et au Canada. Depuis le début du siècle, des distilleries se sont développées au Japon, puis dans le reste du monde plus récemment. Le nom couramment utilisé pour qualifier le whisky en provenance d'Écosse est scotch whisky, cette appellation est protégée par une loi de 1988, le Scotch Whisky Act, qui stipule que le scotch doit être distillé et vieilli en Écosse.
Des textes fondateurs précisent en outre que « Whisky signifie un spiritueux élaboré par distillation d'un moult de céréales qui a été saccharifié par diastase du malt qu'elle contient, avec ou sans ajout d'autres enzymes naturelles, fermenté par l'action de levures, à un degré d'alcool de moins de 94,8 % du volume de manière à ce que le distillat ait un arôme et un goût dérivés des matières premières utilisées ; vieilli pendant au moins trois ans dans des tonneaux en bois d'une capacité n'excédant pas 700 litres »
On distingue en général cinq grandes régions qui produisent chacune des whiskies très reconnaissables : la vallée de la Spey (Speyside) au nord-est est la région de production la plus importante, et produit des whiskies subtils et raffinés (ex : Glenlivet, Glenfiddish) les Highlands au nord donnent des whiskys plus robustes et affirmés (ex : Glenmorangie) Lowlands au sud Auchentoshan (Old Kilpatrick - Strathclyde), Bladnoch (Bladnoch - Wigtown) Glenkinchie (Pencaitland - East Lothian) Inverlen (Dumbarton - Strathclyde) Ladyburn (Girvan - Ayrs) Littlemill (Bowling - Dunbarton) Rosebank (Falkirk - Stirling) les Îles offrent des whiskies très typés.
Tout cela, bien sûr, s’appuie sur une consommation modérée avec une dégustation raisonnable autant qu'éclairée.
reportage PdC
copyright 2010 - Texte et Photos MILEPAT PRODUCTION LE CROISIC - Courriel : mileprod@wanadoo.fr
Le plus.... ce qu'il faut savoir:
Déguster : Le whisky se consomme seul, pour les cocktails utilisez les blends. Pour apprécier pleinement le goût d'un bon whisky, on déconseille généralement d'y ajouter des glaçons. En effet, ceux-ci en fondant dénaturent les arômes. De plus, le froid anesthésie les papilles gustatives. Il est en revanche possible, voire recommandé dans certains cas, d'allonger son whisky avec un peu d'eau (juste quelques gouttes). L'idéal serait l'eau de la source de la distillerie, mais celle-ci étant rarement accessible au consommateur, l'eau du robinet (pourvu qu'elle n'ait pas de goût) convient tout à fait. Les connaisseurs affirment que cette adjonction permet de libérer les arômes. La quantité d'eau à ajouter dépend du whisky : certains doivent être dégustés au plus haut degré de confort (environ 43 % d'alcool), d'autres peuvent être allongés jusqu'à 30 degrés. Les premiers sont les whiskies gras et souples, bus généralement en digestifs, obtenus par des distillations lentes et vieillis dans des fûts ayant contenu un vin. Les autres sont les whiskies fumés vieillis dans du bois neuf. Tous les intermédiaires sont possibles avec les assemblages que l'on trouve sur le marché. Il faut donc déterminer soi-même la quantité d'eau optimale en en rajoutant progressivement. Le mélange optimal est obtenu lorsque l'expression aromatique spécifique du whisky dégusté est maximale lors d'une gorgée, sachant que la taille de la gorgée dépend du degré d'alcool (les gorgées d'un whisky moins alcoolisé peuvent être plus importantes sans entraîner de brûlure), et que l'eau modifie la hiérarchie aromatique et l'acidité.
Un verre à dégustation Bien que le verre à whisky traditionnel (le tumbler) soit de forme cylindrique, les connaisseurs recommandent plutôt des verres à whisky en forme de tulipe.
Les principales qualités d'un whisky (force alcoolique, caractère fruité, boisé ou tourbé et âge) peuvent être déterminées par son seul nez (la palette olfactive, la dégustation s'appelle d'ailleurs en anglais nosing).
Les arômes du whisky peuvent être classés en deux catégories :
ceux provenant du processus d'élaboration ; céréales, fruités,
tourbés, fumés, marins ;
ceux provenant du vieillissement ;
boisés, épicés.
La dégustation se décompose généralement en trois phases :
le nez est une première approche des différents arômes ;
la bouche l'attaque en bouche permet de distinguer les whiskys gras des secs et de comparer les saveurs fondamentales à l'approche olfactive,
le milieu de bouche est l'occasion de détailler les qualités du whisky. Si elles se renforcent, il est dit linéaire ; si elles évoluent, il est qualifié de complexe ;
la finale permet d'apprécier la longueur du whisky, et le retour de nez. Une fois le verre fini , d'apprécier les arômes des extraits secs qui peuvent révéler encore d'autres richesses.