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31 octobre 2006 2 31 /10 /octobre /2006 15:15
Interview exclusive
Christophe Priou entre bilan et projets
Dans une interview donnée en exclusivité à HippocampeInfo, Christophe Priou se retourne sur son mandat de député et sur son action parlementaire. Homme de terrain autant que de dossiers, entre une mandature qui s’achève et une nouvelle qui pointe à l’horizon, le député de la 7ème circonscription fait le point et parle sans recours à la langue de bois pourtant fortement tendance dans les milieux politiques. Une manière de dire clairement les choses, de décrire les enjeux pour demain et surtout de baliser l’avenir avec la volonté de ne pas être avalé par « la bulle parisienne » !
 
Question : Quel regard portez-vous sur votre mandat et quelles ont été vos actions dominantes pendant cette période ?
 
C.Priou : C’est vrai qu’au lendemain de mon élection, il s’est agit d’une nouvelle vie et surtout une approche différente mais je crois que dans tous les cas, les électeurs veulent des élus utiles, j’ai essayé de l’être pour la circonscription, l’une des plus belles de France cela dit en passant car elle concentre de nombreuses activités économiques, elle se démarque par la diversité et la complémentarité de ses territoires. C’est pour cela que je me suis tout de suite mis dans les commissions des affaires économiques ainsi que dans celle de l’Environnement, qui est un domaine qui m’est cher.
Ce territoire est en plein essor en plein développement économique au travers des acteurs économiques, c’est le cas pour la région Pays de Loire. Mais c’est vrai que cette croissance que nous connaissons, n’est cependant pas sans poser de problèmes concernant l’aménagement du territoire avec des incidences sur le logement, sur le coût du foncier. Mais soyons franc, il vaut tout de même mieux gérer la croissance que la décroissance.
J’ai été rapporteur dans le cadre de la commission d’enquête sur le naufrage du Prestige et je m’étais auparavant investi dans l’affaire de l’Erika.
Il y a eu au cours de la mandature un certain nombre de lois qui ont été votée, un peu trop pour certains, un avis que je partage. Mais il y en a eu d’importantes, je pense tout de suite au Plan de cohésion sociale présentée par Jean Louis Borloo, qui redéfinit les nouveaux quartiers, redessine les villes ; c’est sans doute l’une des meilleures solutions sur le long terme pour régler le problème des banlieues. Il faut reconstruire les villes, c’est un sujet d’actualité, on le voit aujourd’hui. Les politiques, qu’ils soient de droite ou de gauche, doivent sur le sujet faire preuve de modestie et il ne faut pas croire que ces problèmes puissent être réglés à court terme.
Quatre cent mille logements ont été mis en chantier contre quatre vingt mille par an au cours de la précédente mandature. Il faut donc réamorcer le cycle qui passe par le logement social dit aidé, puis suivre par les aides à la construction. Le logement est l’un du gros dossier de notre société.
 
Q. : Et l’environnement ?
 
C.Priou : Oui, aussi. La charte de l’environnement a d’ailleurs été un geste fort. Il n’est qu’à regarder les études effectuées à l’échelle internationale pour comprendre qu’il y a urgence en la matière. Mais il ne faut pas pour autant faire de l’environnement pour l’environnement, tout ce que l’on peut entreprendre aura un coût important de l’ordre de plusieurs « trilliards » ! Il convient donc de lier l’environnement à l’économie alors qu’on les oppose trop souvent. Il faut faire ce que nous devons sur ce secteur, en fait ce qui est indispensable de faire.
 
Q. : Autre sujet, celui des retraites, un sujet sensible et pourtant incontournable…
 
C.Priou : Oui, j’assume totalement la loi Fillon et il faudra bien y revenir, c’est une obligation si l’on veut garder le système de la répartition et la solidarité indispensable ; cela concerne les retraites mais aussi le système de couverture sociale et ce n’est pas un problème politique mais bien un problème mathématique. Il y a augmentation du nombre des retraités avec le papy – boom, l’allongement de la durée de la vie et c’est heureux, il faut donc revoir les règles du jeu et maintenir l’idée d’une nécessaire solidarité.
 
Q. : Il y a-t-il un autre domaine qui attire tout spécialement votre attention ?
 
C. Priou : Oui, tout ce qui touche à la sécurité routière. Pour ma part je me souviens, en tant qu’élu local, de l’année 1995 où j’ai effectué à plusieurs reprises des visites dans certaines familles pour annoncer le décès d’un de leurs enfants suite à un accident. Cela marque durablement.
Aujourd’hui, sur le plan national, c’est 5 000 vies d’épargnées, des blessés et handicapés en moins. C’est important. Si les gens étaient raisonnables, il n’y aurait pas besoin d’avoir recours à la peur du gendarme. Il a fallu développer des moyens de contrôle c’est indispensable. Les mesures prises sont un succès, les résultats sont là !
 
Q. : A contrario, qu’est ce qui vous a amené à ne pas soutenir certaine lois et à voter contre ?
 
C.Priou : Il y a des lois que je n’ai pas votées. Celle sur la laïcité, car j’ai pensé fortement qu’elle focalisait sur certaines religions avec à la clé des risques de créer des martyrs, de susciter des problèmes importants tant la passion est forte sur cette question et avive les sensibilités.
Je n’ai pas soutenu le texte de Jean Pierre Raffarin sur la décentralisation. Pour moi ce texte était « trop fouillis, mal bouilli » (sic), il n’avait en tout cas pas le souffle de ce qui avait été mis en place en 1983 par Gaston Defferre et qui s’inspirait de ce qu’avait écrit Olivier Guichard dans son livre de 1977 « Vivre ensemble »
Ce qui nous as été proposé était un méli-mélo dont sont sortis les arguments comme quoi l’Etat étranglait les régions, que les moyens étaient insuffisants et justifiaient le hausse de l’impôt. Bref, il n’y a plus de réelle dynamique entre l’Etat républicain et les régions et c’est regrettable.
Enfin, j’ai voté contre le projet de fusion entre GDF et SUEZ car j’estime que l’Energie est un secteur important au même titre que l’Education et la Santé, que tous ces secteurs dont partie du domaine régalien de l’Etat.
 
Q. : Une période intense commence à s’ouvrir sur la plan politique avec la présidentielle et les législatives, on parle même de ramener à l’automne 2007 les municipales pourtant décalées à 2008. Pouvez-vous détailler ces sujets ?
 
C. Priou : Sur les municipales encore faudrait-il qu’il y ait une majorité à l’assemblée comme au sénat pour adopter ce nouveau changement de date qui d’ailleurs pourrait poser des problèmes sur le plan constitutionnel. Pour ma part j’y suis opposé, il faut maintenir la date retenue. Les « tripatouillages » de dates au nom de je ne sais trop quelle stratégie sont malvenus et toujours mal compris des français. On se souvient encore de la dissolution de l’assemblée en 1997 et de ce qui s’en est suivi !
 
Q. : Revenons aux législatives….
 
C.Priou : Je serai candidat, je suis investi par mon parti…
 
Q. : Quels seront les thèmes dominants de votre campagne ?
 
C.Priou : Et bien il y aura le programme national et les grands thèmes de l’UMP, mais il y aura évidemment aussi tout ce qui touche notre territoire, notre développement économique, le renforcement de nos atouts existants, ce qui touche à l’environnement… D’ailleurs à ce propos, je trouve intéressant que Nicolas Hulot entre dans la course des présidentielles, il a un vrai regard sur le sujet qui fait de plus en plus débat. Oui, ce serait une candidature de témoignage, sans calcul de politicien au contraire de certains autres candidats déclarés comme les verts ou Corinne Lepage
 
Q. : Votre parti l’UMP insiste beaucoup sur l’explosion du nombre des adhésions, pensez-vous qu’il s’agisse d’un vrai mouvement de fond ou d’un phénomène ponctuel ? En d’autres termes pensez-vous que tous ces nouveaux adhérents puissent devenir un jour de vrais militants ?
 
C. Priou : Sur la circonscription nous sommes 1 100 adhérent, il y a autant de sympathisants et nous sommes probablement la plus grosse circonscription du département, peut-être même du grand ouest et le mouvement s’amplifie. Alors il est probable que la proximité de l’échéance joue un rôle mais l’on sent bien que nos adhérents comme nos sympathisants sont de plus en plus concernés par la politique et la chose publique.
Certes, le militantisme a aujourd’hui un visage différent par rapport à l’époque du Général de Gaulle, mais on sent bien qu’il y a une prise de conscience qui se développe. Nicolas Sarkozy a récupéré après 2004, un parti traumatisé par la défaite aux régionales, malgré ses postes ministériels pas toujours très populaires, il a créé un véritable courant, parlé un autre langage. Il y a un véritable intérêt pour sa personne, il ne laisse pas indifférent.
Lui comme Ségolène Royal, malgré les quelques vingt années de politique, apparaissent comme des nouveaux avec une manière différente de ce que l’on a connu, sans doute que les françaises et les français aspirent à ce changement, car leurs préoccupations forment le socle sur lequel doit se porter l’action publique. Certes nous sommes aussi dans un contexte de forte médiatisation. Mais est-ce bien à l’opinion de faire la politique ? Elle a besoin d’être modernisée, d’être décongestionnée, elle a besoin d’être plus lisible, plus efficace avec pourquoi pas des équipes ministérielles plus allégées.
Le temps s’accélère, les modes de communication changent et tout va très vite, on n’a pas toujours le temps d’apporter une réflexion à l’action.
 
Q. : N’êtes vous pas frappé de voir quelques similitudes dans le parcours et l’action de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ? Se ressemblent-ils à ce point qu’il leur est difficile de collaborer ?
 
C.Priou : Mais il y a une différence importante entre les deux hommes, l’un est issue de l’ENA, l’autre vient du privé, Nicolas Sarkozy est avocat à la base. Je déplore d’ailleurs qu’il n’y ait pas plus de professions représentées aux différents niveaux de l’Etat Mais il y a effectivement quelques points communs.
 
Q. : reste que la représentativité réelle des hommes politique pose problème : entre les abstentions, les votes blancs et des conditions parois exceptionnelles, peu sont élus avec une réelle majorité. L’exemple des présidentielles de 2002 est frappant. Qu’en pensez-vous ?
 
C. Priou : c’est vrai que depuis 1978 on est plus du tout sur des votes de soutien. C’est un vrai problème. Le vote contre un candidat n’équivaut pas à un soutien réel d’un autre candidat. Mais il y a plusieurs raisons autre : l’internationalisation des décisions, la mondialisation du commerce et des échanges, le fait que l’Etat vive au-dessus de ses moyens, qu’il votre depuis plus de vingt ans des budget en déséquilibre, que l’on ne fait plus les économies et que l’on ne redistribue pas et sans oublier que nous sommes toujours dans un schémas très centralisateur. C’est cet ensemble de choses qui amène les électeurs à plus rejeter que soutenir.
 
Q. : Faut-il une 6ème république ?
 
C. Priou : Peu importe le numéro, c’est ce que l’on en fait qui compte ! On s’est trop éloigné des fondamentaux de la 5ème, comme par exemple le recours au référendum populaire. La Constitution nous donne des outils dont nous avons besoin il faut les utiliser
 
Q. : Pour utiliser une image, la maison serait donc très habitable si on refaisait les pièces ?
 
C.Priou : Oui, c’est cela, il faut un ravalement mais qui ne serait pas que de façade !!!! Les moyens dont on dispose aujourd’hui doivent permettre de décentraliser réellement, les ministères pourraient en faire l’objet, je pense que pour toute cette raison Nicolas Sarkozy à la capacité à faire bouger les choses car il n’est pas techno structuré.
 
Q. : Pour conclure cet entretien et pour revenir aux prochaines législatives quels sont les enjeux pour demain ?
 
C. Priou : Il y a le tourisme qui génère 13 000 emploi et autant à la saison pour un chiffre d’affaire d’un milliard d’euros, il y a les nouvelles économies sous-jacentes comme la plaisance, celles liées au cadre de vie, aux services à la personne, à, l’aménagement du territoire, à l’environnement sans oublier le soutien aux activités traditionnelles comme la pêche, la conchyliculture, l’agriculture….
 
Q. : Vous serez cette fois opposé à une nouvelle venue dans le paysage politique, Madame Adeline L’honen qui siège au conseil régional. Comment voyez vous cette campagne ?

C. Priou : ou j’ai vu cela, mais il y aura d’autres candidats, peut-être même seront-ils nombreux à l’image de scrutins précédents, le soutien des partis favorisent la multiplication des candidatures. Le PS a choisi sa candidate, ils ont eu des débats, le nom d’Adeline L’Honen est sorti ; elle défendra le programme de son parti mais je compte qu’il y ait débat sur les déclinaisons locales de ces programmes, c’est ce qu’attendent les électeurs, que l’on s’intéresse à leur vie. Certes, il existe toujours de grandes causes capables de mobiliser l’opinion en dehors des clivages habituels, je l’ai dit : la santé, l’environnement…voilà les sujets importants.
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