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La ville invite tous ceux qui souhaitent à rejoindre les carnavaliers déjà inscrits pour le carnaval du Croisic le samedi 14 avril au soir pour le bal et le dimanche 15 avril pour le défilé sur les quais. Pas de thème imposé, costumes libres, chars acceptés avec enthousiasme. Contact à la mairie Laure Brechet 02 28 56 78 50 ou l.brechet@lecroisic.fr

 

 

 

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 21:31

Leg Chapleau

Volonté affirmée de la municipalité de faire aboutir ce dossier

 chapleau_-_2.jpg

C’est un dossier conservé dans les cartons depuis une vingtaine d’année qui sera bientôt une réalité, le leg Chapleau verra une concrète réalisation grâce à a volonté de l’équipe de Michèle Quellard de réaliser un projet qui « traînaille » depuis une vingtaine d’année et qui marque pour les générations futures une véritable démarche culturelle personnalisée par l’œuvre d’un peintre  remarquable  devenu croisicais qui fut également reconnu comme un fresquiste de grand talent.

 

chapleau.jpgLe propre d’un leg dès lors qu’il est accepté, apporte certes des contraintes mais constitue aussi un atout majeur qui distingue celui qui le reçoit, c’est alors pour le bénéficiaire un devoir de mettre en valeur l’œuvre d’une vie,  surtout lorsque le lieu est imprégné de l’histoire locale.

 

L’ancien hospice devenu atelier d’artiste sera rénové et adapté à sa nouvelle destination, il présentera l’œuvre de l’artiste et pourra comme d’autres musées accueillir des expositions temporaires. Cela implique, outre la volonté d’affirmer l’identité culturelle du lieu, de rappeler son identité née de l’histoire. L’effort financier même s’il n’est pas neutre pour les finances communales est un projet d’avenir.

C’est un leg de cette génération à celles qui suivront, pour que la valeur patrimoniale s’ajoute au génie créateur formant une œuvre de l’esprit qui constitue un héritage porteur d’une histoire à partager.

 

En résumé la ville, consacrera une somme de 858 703,75 toutes taxes comprise, qui comprend le montant des travaux à réaliser, les honoraires du maître d’œuvre, du bureau de contrôle ainsi que divers frais (levé topographique, sondages, diagnostics, branchement et mobiliers).

 

Concernant les frais de fonctionnement, ils sont par l’heure évalués de manière estimative (puisque l’on ne peut préjuger actuellement avec exactitudes des réels besoins) le chiffre de 50 000 € n’est donc qu’une estimation qui reste à affiner.

 

Qui est Eugène Chapleau ?

 EUGENE-JEAN-CHAPLEAU.jpg

 

 

 

Eugène Chapleau est né en 1882 à Paimbeuf, après des études à Saint Nazaire puis aux beaux arts de Paris il s'adonne à l'art difficile et complexe de la fresque.

 

Il honore de nombreuses commandes tant chez des particuliers que dans les églises dans toute la France. Ces lieux ont, pour la plus part, été endommagés ou détruits pendant la guerre et il ne reste que peu de témoignage de ce passé. Nous retrouvons, heureusement, dans la galerie de nombreuses esquisses.

 

 Il travaille sur Paris où il fréquente de nombreux artistes connus et devient l'ardent défenseur de l'art populaire breton. C'est en 1943 que l'artiste acquiert l'ancien hospice de la Rue Jules Ferry au Croisic En 1950 il transforme l'ancienne chapelle en atelier et s'installe définitivement au Croisic créant ce qui allait devenir " La Galerie Chapleau".

 

 Il peint énormément : des fleurs issues de son magnifique jardin, des paysages de la presqu'ile Guérandaise qu'il peint avec ses élèves et souvent en compagnie de son ami peintre et sculpteur Jean Fréour.

Il meurt en 1969. Son épouse garde la galerie où elle expose les œuvres de son mari. A sa mort elle lègue à la commune du Croisic la galerie et son contenu.

 

La ville devant faire dans cet immeuble un lieu où serait présenté les tableaux d' Eugène Jean Chapleau. Après des années propices à la réflexion un inventaire culturel a été fait. Plus de mille tableaux ont été répertoriés, ceux du peintre des lieux mais aussi de nombreuses peintures et sculptures de qualité d'artistes régionaux et amis de l’artiste :  Dupuygaudeau, Fréour, Cholet, Gauthier, Leleu, Bertreux etc…

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 20:38

 

 

la prochaine séance du conseil municipal qui aura lieu le :

 
Mercredi 12 décembre 2012 à 18h30
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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 12:07
Conseil municipal

Conseil Municipal

La vitesse n'est pas synonyme de précipitation

 

 

Seulement deux questions étaient inscrites à l’ordre du jour du dernier conseil municipal avant des vacances en pointillé pour les élus. Vacances studieuses en fait puisque, parmi les questions traitées se trouvait une d’importance : le projet d’urbanisation de la zone AUR qui doit accueillir à l’horizon 2013 une quarantaine d’habitations pour la primo- accession, une annexe au centre Saint Jean de Dieu et du logement locatif social.

 

Pour l’heure et après l’acquisition par la ville de terrains sur d’un peu 5Oha, il s’agissait d’en approuver l’avant projet d’aménagement et d’urbanisation. Une présentation effectuée minutieusement et par le détail par Mariannick Rousset (très patiente au demeurant), adjointe au maire en charge de l’urbanisme. Des questions il y en eut! Principalement portées par Claude Verneau, toutes concernant le mini plan de circulation (accès et dégagements des parcelles à construire), Françoise Thobie, de son côté,  à voulu souligner la nécessité d’ouvrir  un budget annexe (distinct du budget général) pour gérer dès à présent le projet « Mais nous y travaillons déclare Michelle Quellard, simplement ne brûlons pas les étapes prenons les choses dans un ordre logique et j'ajoute que si nous avons provoqué ce conseil c’est bien que nous avions à faire approuver l’avant projet qui vous est soumis car le temps presse en raison des délais administratifs et de contraintes, entre autre amis aussi des attentes des candidats à l'accession. Pour vous répondre nous serons plus avancés en septembre et nous vous soumettrons une proposition de budget » une remarque soutenue par Bernard Lafraise « si nous avions établi à ce jour le budget que vous réclamez, vous serions dans un pur formalisme »... Sous entendu, ce qui n'amène rien de tangible à l'affaire.... 

 

notre avis : la question méritait d'être posée et la réponse se devait d'être donnée 

 

Issu des questions diverses l’hypothétique annulation du salon « Plumes d’Equinoxe » dont l’organisation, il faut le rappeler,  est municipale, relevait plus du pétard mouillé!

Geoffrey Bénigué, conseiller municipal en charge de la culture sur délégation du Maire a donné une réponse claire « Il n’y a pas d’annulation contrairement aux information erronnées qui ont pu filtrer. Quant nous devons informer nous savons le faire, « Plumes d’Equinoxe » aura bien lieu fin septembre ! Simplement a été évoqué  par le maire lors de l’assemblée générale de l’association Arts et Balise, organe associé, un possible report de cette manifestation culturelle en raison du désengagement de l’invité d’honneur pressenti ».

 

On le voit bien, pas de quoi en faire tout une affaire ! Il y a aussi une marée d'équinoxe au printemps!!!!

 

Cette précision était attendue surtout par ceux (Une certaine presse, souvent critique, et une opinion publique,  toujours très réduite) qui en ont fait une évidence, une certitude.

« De plus je conserve toute ma confiance au directeur de la communication » (NDLR: qui avait été mis en cause dans un communiqué rendu publique par l'association pré-citée, via un site d'information) a conclu l’élu, une manière de siffler la fin de la récréation et de mettre définitivement les choses à leur juste place.

 

notre avis : une précision en guise de mise au point indispensable pour faire circuler une véritable information et rassurer les amoureux de littérature 

 

Là-dessus le conseil, faute d’autres questions, a été clos par le maire

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 10:42

Perspectives et Analyse

Questions financières en général et du budget primitif de la ville

 

Plus qu’une relation brute de coffrage des derniers débats qui ont pu se dérouler dans le cadre du conseil municipal du 23 mars dernier, la rédaction préfère se livrer à une analyse de la gestion financière de la ville, en intégrant plus généralement a définition des finances publiques, le marché financier, les contraintes de la ville qui est le maillon de base d’un chaîne représentant la réalité économique d’un département, d’une région et d’un pays.

 

La France à l’image de l’ensemble des pays européens à subi de front deux crises financières et une crise économique qui en est la conséquence. Face à cette situation dont les effets ont cependant été contrôlés par la maîtrise, le sang froid et les initiatives du gouvernement sur les évènements, il en demeure deux fondamentaux, la réduction des dépenses et une modération des investissements sans toutefois casser la dynamique du développement (la relance par la croissance). Cela implique des choix donc des arbitrages, une volonté politique clairement exprimée.

 

C’est le message qu’a voulu faire passer le maire et son premier adjoint en charge des finances. Le budget primitif est le résultat du débat d’orientation budgétaire soumis aux élus lors d’un précédent conseil. Son architecture obéit aux contraintes mais aussi aux besoins nécessaires exprimés par la population, en termes de logements d’équipements avec une vision d’avenir. En corrélation avec ces points, la nécessité de modérer l’impôt, de rechercher des financements, (NDLR : peut-être de suivre des pistes de partenariat public-privé ?) et de réduire des charges de fonctionnement et d’absorber la baisse programmée de la Dotation Générale de Fonctionnement versée par l’Etat

 

L’exemple de l’acquisition récente d’un peu plus de 5 ha pour permettre la mixité sociale de l’habitat est à ce point emblématique d’une gestion éclairée. Cet investissement va évidemment créer un pic d’endettement mais son effet ne sera sensible qu’a court terme puisque la cession de parcelles aux jeunes ménages va en minorer sous deux ans le poids. La politique de la ville d’ailleurs n’est pas uniquement centré sur cette opération puisque elle maintient ses engagements financiers sur le patrimoine existant avec la réfection de la toiture de la salle omnisports, de la salle des fêtes, avec la poursuite des aménagements urbains, avec l’amélioration de la sécurité et du fonctionnement du centre technique municipal, avec l’accentuation de sa politique culturelle soit en agissant directement sur ce secteur ou en nouant des partenariat notamment avec le tissu associatif. Le fait d’avoir relégué la réalisation du Forum, pourtant bien nécessaire, sans doute à plus tard est un signe de responsabilité face aux priorités en matière de logements pour fixer la population et maintenir les services ( administratifs, institutionnels, éducatifs). La volonté de créer une maison pluridisciplinaire de santé en entrée de ville est elle aussi inscrite dans un mouvement répandu sur tout le territoire pour offrir aux habitants une offre de santé de proximité au sein de laquelle sont mutualisées les charges inhérentes au fonctionnement des cabinets libéraux.

 

Si les charges de personnel pèsent 52 % du budget communal il est justifié par une nécessité de services à la population et ne connaît pas de progression notable depuis quelques années malgré le poids des compétences assurées par la ville mais aussi des demandes et besoins exprimés par la population. Certes comme l’a reconnu Gérard Le Cam, la nécessité d’effectuer des économies est toujours aussi prégnante « Mais nous y employons depuis notre arrivée en affinant notre réflexion sur le fonctionnement des services comme sur le coût de certaines lignes du budget, c’est un choix politique que nous faisons sur les arbitrages à rendre dans ce domaine »

 

Sur le volet associatif, si certaines subventions sont revues à la baisse, elles ont la nécessité d’être adaptées à l’emploi qui en est fait, rentre en jeu des notions comme l’impact éducatif sur la jeunesse, les objectifs et les projets. Intervient aussi le nombre important des associations présentes sur la commune, un nombre en progressions constante. Ce dynamisme de la ville a aussi un coût.

 

Contrairement à certains arguments et tout en tenant compte des difficultés de certains secteurs économiques, la situation des acteurs économiques locaux doit permettre de contribuer au développement de la ville. Le fait de voir certains commerces (développant très souvent une activité majoritairement saisonnière) changer de mains n’est pas en soi le signe d’un affaiblissement de l’économie locale, c’est un phénomène qui est très significatif des villes de bord de mer dont certaines communes, voisines du Croisic, connaissent un turn-over avec une plus grande amplitude.

 

Reste que les habitudes des consommateurs changent, le client est plus volatil et fait jouer systématiquement la concurrence. A notre avis la multiplication de commerces de même nature joue aussi son rôle. Le marché (halle et extérieur) connaît paraît-il une baisse du nombre de ses commerçants comme de l’amplitude des achats qui y sont faits, la ville a cependant dans le passé créé les conditions optimum pour l’accueil des commerçants (mise aux normes, aménagements adaptés pour les halles), réorganisation du marché se déroulant en extérieur pour en améliorer son fonctionnement tant pour le commerçants que pour les usagers. Le phénomène est semblable à celui des commerçants installés, volatilité de la clientèle, concurrence et politique des prix mais aussi multiplicité de l’offre avec les villes voisines.

 

Toutes ces questions devraient faire la démonstration d’une unité et d’une solidarité entre toutes les composantes du conseil municipal pour développer une politique profitant à la collectivité, ce ne fut pas le cas une fois encore lors des votes du budget.

 

 HippocampeInfo2

 

 

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 12:22
Conseil municipal
Consensus autour des questions inscrites à l’ordre du jour

 

Pas de débat autour des questions inscrites à l’ordre du jour, seules quelques demandes de précisions formulées par Thierry Blanchet et par Maryvonne Le Dour (groupe Mahé) ont faiblement animé l’assemblée. Pour le reste rien de spécial pour un ordre du jour centré sur des questions d’ordre courant. Le prochain conseil sera plus fourni avec le vote du budget.

 conseil-municipal-du-2-mars-2012.jpg

Des interventions visant à la conservation des bâtiments municipaux sont envisagées : la salle omnisports dont il faut en priorité revoir la toiture. Des infiltrations si elles devaient s’amplifier causerait des dégâts sur le parquet « il nous faut intervenir et prévenir les désordres inévitables, l’engagement financier estimé est à hauteur de 226 000 euros, une somme qui sera abondé par des subventions que la municipalité recherche actuellement alors qu’une somme  de 52 500 euros a déjà été décrochée. Autre engagement financier pour la ville, le presbytère repris par la ville pour y accueillir le centre communal d’action sociale temporairement situé à l’Hôtel de ville ainsi que des logements sociaux prévus en étage. Pas moins de 480 000 euros seront engagés. Même chose pour ce projet, la ville devrait bénéficier de divers concours financiers.

 

Grâce à la générosité d’un croisicais aujourd’hui décédé, la ville hérite d’un terrain d’une surface de 1900 m2 environ situé en bordure de la place de Laufenburg. Le projet est d’en faire un espace public aménagé en jardin « Il y a sur ce terrain des essences d’arbre magnifique » indique Michèle Quellard qui souligne aussi que ce terrain estimé à un peu plus de 150 000 euros représente un véritable cadeau fait à la ville. D’autre part ce leg ne comporte pas de conditions particulières. C’est l’unanimité que le conseil l’a accepté.

 

L’information donnée sur les marchés publics portait essentiellement sur le projet de création d’un sas à l’ancienne criée. Un engagement pris par Michèle Quellard qui sera réalité au printemps prochain. Une mesure qui satisfera tous les utilisateurs de l’ancienne criée et pourrait réduire considérablement les désagréments dus à la météo et sans doute permettre des économies de chauffage souvent mal dosé par les utilisateurs ; un point qui a d’ailleurs été soulevé.

 

Peu de débat autour des questions diverses, sauf celle concernant l’insuffisance de toilettes publiques sur les plages. Les élus référents ont mis en évidence la nécessité de respecter les décisions de l’architecte des bâtiments de France (square De Lattre de Tassigny) d’une part mais aussi de considérer le coût d’une telle opération sachant qu’il existe très souvent des difficultés concernant les raccordements nécessaires. « Cela devient une question de choix d’autant que nous avons à intervenir prioritairement sur des bâtiments dont les toitures sont à revoir » déclare Gérard Le Cam

Dans un autre domaine le maire, suite à la question posée par Maryvonne Le Dour concernant la future Maison pluridisciplinaire de santé, a formellement démenti le recrutement d’une diététicienne « Nous n’opérons aucun recrutement que ce soit, nous avons simplement procédé à une information sur les discipline qui pourraient prendre place dans cette structure » toute autre interprétation est donc inexacte et infondée.

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 09:44

Débat d’Orientation Budgétaire

Un outil d’analyse et de synthèse des résultats autant que des objectifs

 

Incontournable pour les communes ayant une population supérieure à 3 500 habitants le débat d’orientation budgétaire a été présenté lors de la dernière session du conseil municipal de la ville du Croisic. Si les élus, par évidence connaissent parfaitement ce document synthétique réglementaire, le public a besoin des explications nécessaires pour en comprendre l’importance. Une explication de texte est donc nécessaire.

 

 2bis DOB 2012 - Le Croisic 2bis DOB 2012 - Le Croisic (pour prendre connaissance du DOB de la ville du Croisic, cliquer sur le lien)

 

 

 

 

Le DOB, sa forme réglementaire, son contenu et ses prolongements

 

L’assemblée dispose de l’information et en a une présentation claire ;

􀀹 Les débats ne se cantonnent pas au budget de l’exercice suivant, ils analysent les résultats de l’exercice précédent ;

􀀹 La collectivité rend compte de l’utilisation des deniers publics aux citoyens ;

􀀹 Les citoyens s’intéressent au vote du budget et à la dépense locale et pas seulement au vote des taux des

impôts ;

􀀹 La maîtrise des dépenses devient un enjeu majeur.

- La collectivité doit faire un effort de synthèse et de présentation ce qui peut demander du temps les premières années ;

- La collectivité doit disposer de systèmes d’information et de communication ;

- Le débat d’orientation budgétaire n’a aucun caractère décisionnel.

 

Au cours du dernier trimestre, les élus peuvent présenter un rapport retraçant plusieurs aspects :

• L’environnement général, c’est-à-dire l’évolution du contexte socio-économique local :

- L’évolution des ressources et particulièrement celle des dotations de l’Etat ;

- La revalorisation ou non des bases (du ressort de l’état, la commune peut uniquement agir sur les taux)

- Les relations financières avec les partenaires que sont l’Etat, le conseil général, le conseil régional, les SEM…

• Les tendances des finances locales, c’est-à-dire la présentation de l’évolution des masses budgétaires et des principaux agrégats :

- L’épargne de gestion ;

- L’autofinancement brut et net ;

- L’encours de la dette.

Il n’est pas nécessaire de présenter tous les ratios de l’analyse financière. Cependant, il faut veiller à toujours présenter les mêmes agrégats d’une année sur l’autre pour permettre les comparaisons.

• Les perspectives budgétaires, c’est-à-dire les grandes orientations de la politique budgétaire :

- Le rappel des orientations et des objectifs clairement affirmés par les élus comme par exemple diminuer le taux des impositions, faire progresser l’investissement, diminuer l’en-cours de la dette et dans quelle proportion ;

- La gestion de la programmation financière pluriannuelle ou le programme pluriannuel des

investissements : les différents projets et leur avancement, les masses financières et leur échelonnement, l’actualisation des affectations par compétence, la mise en place de la procédure des AP/CP.

• La prospective budgétaire, c’est-à-dire l’évaluation à moyen terme des ressources de la collectivité ;

• Les charges de la collectivité ventilées par grandes fonctions ;

• Tout autre élément que les élus jugent utiles de présenter.

 

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Comment s’élaborent les budgets locaux ?

 

La préparation d’un budget relève de l’exécutif local (maire, président du conseil général ou régional) et est assurée par les services financiers des collectivités. Elle nécessite une évaluation des dépenses et des recettes pour l’année à venir.

L’État doit fournir les renseignements indispensables (montant des dotations, détermination des bases d’imposition, informations générales sur le personnel) pour que les collectivités puissent évaluer leurs recettes.

Les dépenses obligatoires doivent être sincèrement évaluées. Elles concernent les secteurs de compétences fixés par la loi pour chaque type de collectivité. Ainsi, le budget régional doit intégrer les dépenses concernant la rénovation des lycées car elles relèvent de sa compétence. De même, les charges de personnel sont obligatoires pour toutes les collectivités et doivent être inscrites en dépenses.

À défaut d’une inscription au budget, le préfet peut saisir la chambre régionale des comptes, qui demande à la collectivité de rectifier l’oubli.

Il existe des dépenses interdites. Ce sont celles qui n’entrent pas dans les compétences légales de la collectivité ou qui concernent une intervention en dehors de son territoire.

En ce qui concerne les dépenses, des discussions sont engagées avec les services, selon un calendrier établi en interne, et sont suivies de réunions d’arbitrage.

Les collectivités peuvent alors déduire leur marge de manoeuvre par rapport aux recettes qu’elles attendent, soit afin de contenir les dépenses pour respecter la règle de l’équilibre, soit afin d’effectuer des choix stratégiques en mettant l’accent sur des priorités politiques.

 

 

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 14:50

Conseil municipal

Le PLU partiellement modifié à la relance

 

 U-L-M-19-AOUT-2009--144--le-croisic.jpg

Relance pour le Plan Local d’Urbanisme avec son Plan Aménagement et de Développement Durable qui lui est annexé, faisant suite à l’achat  des 5 ha de terrain dont une partie sera urbanisée et une autre constituée en réserve foncière pour l’avenir. La procédure passe par une concertation obligatoire qui remet le projet précédent en cause du moins partiellement, le projet suspendu en mai dernier repart donc avec une redéfinition des zones dévolues à l’habitat avec leurs règles propres ainsi que des zones naturelles ou agricoles à protéger. En corollaire le PADD s’en retrouve modifié.

Le calendrier a été détaillé par le maire et Mariannick Rousset, adjointe à l’Urbanisme. Le Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) est prévu pour le prochain conseil municipal du 27 janvier 2012. La réunion publique pour février 2012, l’arrêt de projet du PLU pour avril / mai 2012, l’enquête publique se déroulera à partir de juillet 2012, pendant la période estivale et l’approbation du projet est prévue, si tout va bien, pour la fin de  2012. Michèle Quellard a précisé que les contours de la zone à aménager seront connus et communiqués pour le terme de cette année. Le maire est également revenu sur l’opportunité qui s’était présentée au printemps d’acquérir de nouveaux terrains « Cela doit nous permettre de répondre à la demande d’une quarantaine de jeunes ménages qui désirent bâtir sur des petits lots et aussi d’accentuer l’offre de logements sociaux locatifs. Le maintien des jeunes sur la commune est une priorité et le garant du maintien des services publics et des structures éducatives »

 

Sur un autre plan la facture d’électricité concernant les bâtiments communaux connaît une hausse significative « Une conséquence probable d’un hiver 2010/2011 assez rude mais aussi le résultat d’une occupation de plus en plus importante des structures sportives, indique Gérard Le Cam, premier adjoint chargée des finances publiques » Une mesure mensuelle de la consommation d’électricité sur les bâtiments communaux sera mise en place dès le début de l’année 2012.

 

Arrivée annoncée d’un nouveau directeur financier dans l’organigramme de la ville, le poste était restée vacant depuis le départ du titulaire suite à la fin de sa mise à disposition par voie de détachement. Pour le reste pas de changement, les seuls mouvements de personnels annoncés portent essentiellement sur des changements de qualification et de grade par voie d’examen.

 

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 19:54

Sivu de la Côte Sauvage,

Le conseil rejette la dissolution

 DSC00234.JPG

Malgré l’intention de la ville de quitter le Sivu de la Côte sauvage pour des raisons de coût, les dépenses devant être engagées dans une structure indépendante font réfléchir les élus croisicais qui se joignent au deux autres communes pour faire échec à une demande préfectorale.

 

Lors du dernier conseil municipal, la question de la dissolution du Sivu était à l’ordre du jour. Notifié par le préfet s’appuyant sur la loi du 165 décembre 2010 portant réforme des collectivités territoriales, qui impose à chaque département d’arrêter un schéma département de coopération intercommunal qui doit être adopté avant la fin de cette année. Motif de cette demande de dissolution, le caractère « redondant » avec une compétence exercée par un établissement public de coopération intercommunal (EPCI) à fiscalité propre. Lors de la dernière réunion du SIVU (syndicat intercommunal à vocation unique) qui s’est déroulée le 28 juillet dernier, la dissolution a été rejetée.

La Commune adhérente à ce syndicat se devait de prendre position. Après une discussion parfois très vigoureuse et une intervention de Patrick Hamon tentant de rallier le conseil vers la dissolution. La ville qui avait précédemment manifesté son désir de sortir du syndicat en raison du coût financier mis en rapport avec le service rendu se range finalement du côté du maintien « Car nous avons chiffré notre sortie et nous constatons qu’elle nous coûterait plus cher que le maintien, c’est donc en toute responsabilité et dans une volonté de bonne utilisation de l’argent public que nous restons dans le Sivu au sein duquel nous serons vigilants sur certains point que nous avions déjà relevés » Précise le maire. Patrick Hamon de son côté déçu  par le résultat du vote a signalé au maire ainsi qu’à l’ensemble du conseil son retrait du syndicat en tant que représentant élu du Croisic

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 00:20

Conseil municipal

 

Avant d’observer une pause estivale, les élus ont abordé un ordre du jour dont l’une des questions centrales était l’approbation de l’avant projet sommaire de création d’une maison pluridisciplinaire de santé. Un projet dont le poids social se juxtapose avec la pérennisation de l’offre médicale de proximité dans le cadre de la mutualisation des moyens. L’avant projet sommaire présenté par Alain Forest de la SCP Forest - Debarre, cabinet d’architectes nantais, chargé par la commission des marchés de la maîtrise d’œuvre, a permis aux élus de prendre connaissance autant de la conception que de l’estimation du coût de ce que chacun appelle la maison médicale.

 Future-Maison-Medicale.jpg

Située en entrée de ville au lieu dit « Le marais du Roy » la maison médicale a pour base l’ancien garage automobile acquis par la ville en 2007 qui recevra deux extensions  et une redistribution des locaux actuels pour porter à 427 m2 de surface utile à la création d’un accueil, de salles d’attente, d’une salle de repos, une d’urgence, de quatre cabinets destinés aux médecins généralistes, 3 salles de soins, une salle de gym – balnéothérapie et un bureau ainsi que des locaux techniques, une grande salle d’archives et de stockage de matériel, des sanitaires publics et privés. Au préalable des sondages seront effectuées pour évaluer éventuellement la présence dans les cuves ainsi que dans le sol d’effluents ou résidus de nature polluante, les cuves seront extraites et le vide comblé. Pour cette opération qui nécessitera 12 mois de travaux à partir de l’adoption de l’avant projet définitif, c’est un budget estimé à 671 6 00 € augmenté d’une somme située dans une fourchette de 18 000 à 30 000 € pour l’enlèvement des cuves et interventions annexes sur cette intervention. Au final c’est  une somme prévisionnelle de 750 000€ qui sera allouée à ce projet.

 

L’atout de cette implantation c’est sa conception, fonctionnelle et architecturale c’est son accessibilité et les possibilités liées au stationnement notamment avec la création future d’un parking paysagé, un projet inscrit dans le cadre du plan d’aménagement et de développement durable inscrit au Plan local d’urbanisme. Les professionnels de santé intéressés adhèrent au projet, ils sont déjà engagés dans la création d’une société civile de moyens qui sera l’interlocuteur privilégié de la ville « Elle aura la charge de la gestion et de l’administration de ce pole santé. Elle versera les loyers, pourvoira au maintien des professionnels de santé ainsi qu’à leur remplacement. Actuellement nous avons des médecins généralistes, des infirmières et un kinésithérapeute qui ont manifesté leur intérêt pour ce projet » déclare Michèle Quellard. Le conseil adopte à la majorité cet avant projet sommaire, les groupes d’opposition votent contre non par rejet du projet mais en raison d’éléments comptables non intégrés dans la délibération (durée d’amortissement, montant des loyers…) « Je vous rappelle que nous sommes devant un avant projet sommaire et que ces éléments seront connus au cours de l’avancement du projet » a fait remarquer Gérard Le Cam 1er adjoint en charge des finances.

 _DSC0100.JPG

Dans un autre domaine la ville passe une convention avec l’association « Calèche Nature Aventure » qui proposera au public des itinéraires en calèche dans le cadre d’une visite commentée. Une initiative qui s’inscrit exactement dans l’offre touristique que la vile souhaite développer.

 

Concernant les questions diverses, un débat s’est développé autour de l’occupation excessive du domaine public par un acteur économique sur la zone artisanale. Babette Cassac, adjointe en charge du domaine public, a expliqué que la ville exerçait une vigilance régulière et qu’un courrier avait été envoyé à l’entreprise avec des propositions qu’elle n’a pas accepté « Nous devons considérer aussi que cette entreprise a une activité liée étroitement à la saison, il peut se comprendre que de ponctuellement elle soit un peu limite avec la réglementation, je rappelle aussi que cette entreprise fait travailler 25 personnes. Et puis ne trouvez vous pas d’autres manquements sur le port avec les terrasses de certains commerçants ? »

 

L’autre affaire c’est la procédure lancée contre la ville  par Philippe Birker, paludier tenant boutique place du Requiert, qui s’estime lésé par la piétonisation du cœur de ville. L’intéressé argumente que cette mesure lui enlève de la clientèle. Un argument qui est contesté par la ville qui lui a cependant proposé gratuitement (en gage de conciliation) une place sous les halles, une proposition finalement rejetée. Interrogée sur le sujet le maire à passé la parole à Françoise Thobie, son ex-adjointe en charge du domaine public « Je l’ai rencontré et lui ai proposé une place gratuite sous les halles, de plus je lui ai démontré que les véhicules déroutées empruntaient presque systématiquement la rue Jean Gouzo qui débouche sur la place où il a son commerce. Autre élément et selon ses dires son chiffre d’affaire est très modeste, 8OO € environ ». La ville dans cette affaire ne comprend pas que sa proposition amiable ait été refusée, dans cette affaire elle sera défendue par son conseil Maître Treille

 

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 10:29

Conseil municipal

Rafale de questions avant l’arrêt du projet de PLU

 

 Question principale de l’ordre du jour, la présentation du projet finalisé du Plan local d’urbanisme a ouvert un débat avec une avalanche de questions souvent très techniques posées par Claude Verneau, ancien adjoint chargé de l’environnement. Il aura fallu toute la pédagogie, la patience et l’expertise conjuguée de Mariannick Rousset (adjointe à l’urbanisme) et de Bruno Schmit du Cabinet chargé de l’étude pour mettre en avant la logique d’un projet qui a évolué en fonction de la concertation qui s’est effectuée et la contrainte née de l’évolution des textes réglementaires.

 

La validation du Plan Local d’urbanisme sera logiquement effective pour la fin de cette année. Les orientations listées dans le Plan d’aménagement et de développement durable (PADD) qui lui est annexé, précisent les choix qui engagent la ville dans la planification de ses équipements et de ses projets. La présentation effectuée lors de ce dernier conseil municipal avait pour objet d’obtenir sa validation par les élus afin de transmettre le projet aux personnes associées et aux personnes consultées ainsi qu’aux communes limitrophes. Viendra ensuite l’enquête publique qui permettra au public de consigner leurs observations auprès du commissaire enquêteur.

 

MARYANNICK-ROUSSET.jpgLa dernière mouture présentée pour la partie administrative et réglementaire par Mariannick Rousset, maire adjoint à l’urbanisme et par Bruno Schmit (cabinet Espace Ville) pour la partie technique a provoquée une avalanche de questions souvent très techniques posées par Claude Verneau. L’ancien adjoint à l’environnement a exprimé ses doutes sur l’interprétation de certains textes réglementaires ainsi que sur l’exactitude du classement de certains secteurs répertoriés au plan de zonage. Sa collègue Françoise Thobie quant à elle s’interroge sur la restriction mise sur l’éventuel transfert des locaux commerciaux situé dans le centre ville historique en habitations. Le maire a précisé qu’il s’agissait là d’une décision politique visant à maintenir les activités commerciales de proximité « C’est bien ce que souhaite la population dans son ensemble nous devons en tenir compte », Françoise Thobie regrettant que cette interdiction ne concerne qu’une zone restreinte et qu’il conviendrait de penser aux propriétaires de ces locaux dont la vente supposée ou future ne serait pas possible dans le cas où il n’y aurait pas de reprise de l’activité commerciale.

 

Concernant le logement, Patrick Hamon a relancé sur le terrain dévolu au futur Forum, un projet d’équipement porté par l’équipe de Michèle Quellard. Mariannick Rousset a rappelé que ce projet ne nuisait en rien à la réalisation de programmes immobiliers incluant l’accession à la propriété et le locatif social sur une parcelle identifié en bordure de coupure verte « Elle correspond à la fois à la demande formulée par une trentaine de ménages comme à l’intégration harmonieuse d’un bâti de style maison de ville formant un éco quartier. » Si le raisonnement a évolué sur les zones réservées à l’urbanisation « C’est aussi par souci de précaution sur les décisions préfectorales concernant certaines parcelles situées en milieu humide. Mais tout cela est aléatoire aujourd’hui nous ne pouvons préjuger des décisions concernant les autres parcelles auxquelles nous avions songé » Précise Mariannick Rousset

 2-PADD-01.JPG

Pour mémoire, l’existence de plusieurs dispositifs réglementaires ( Loi littorale, Natura 2000, ZPPAUP…) qui parfois se superposent,  n’aident pas toujours à la compréhension de certaines orientations telles que définies dans le plan local d’urbanisme. Lors de l’enquête publique, les observations consignées dans le registre tenu par le commissaire enquêteur pourront soit influencer ou modifier le projet. L’enquête publique devrait se dérouler sur une période à cheval sur août et septembre afin d’associer les résident secondaires à cette réflexion.

 

Au final le projet a été validé à la majorité malgré l’opposition de Claude Verneau et Françoise Thobie  et l’abstention des deux groupes d’opposition (groupe Mahé et groupe Hamon)

 

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