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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 14:17

Sauvetage en milieu périlleux

La côte sauvage, terrain d’entraînement pour les pompiers

 Agitation inhabituelle sur la côte sauvage mardi 20 octobre, le rares promeneurs (pour cause d’intempéries) présents sur le sentier côtier ont assisté en direct à un exercice de sauvetage en milieu périlleux dirigé par le major Eric Guesnel, conseiller technique départemental au service des équipes spécialisées intégré au SDIS44.Le groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (GRIMP) a reproduit les conditions d’une action de sauvetage dans une crique cernée de falaises escarpées par gros temps. Un exercice intégré à la formation qualifiante de jeunes recrues, qui  se classent dans les pompiers professionnels,

 

« Nous sommes en pleine période de formation actuellement et les conditions de ce jour constituent un cadre intéressant qui correspond à ce que nous sommes amenés à vivre lors d’une intervention de ce type » précise le major Guesnel.

 Les services départementaux disposent d'un groupement de recherche et d'intervention en milieux périlleux (GRIMP, à Paris : GREP, groupement de recherche et d'exploration profonde) chargé des interventions en grande hauteur ou en grande profondeur. La spécialité porte le nom d'IMP (intervention en milieu périlleux). Elle nécessite de la part des personnels d’intervention des aptitude particulières (Physiques et mentales) fondement de la sélection. Pour information, sur le département le GRIMP intervient dans des cas particuliers et souvent extrêmes en milieu naturel ou industriel.



 

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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 14:19
Mise en sécurité du passage à niveau de Kermoisan
4 nouveaux pictogrammes installés
 
mise-en-s--curit---au-passage-de-KERMOISAN.jpgC’est la conclusion d’une longue et difficile démarche qu’avait entreprise la commune suite à deux accidents mortels qui avaient touchés deux jeunes de la commune. Pour le dernier accident on se souvient que le 27 octobre 2004, un jeune de 15 ans était percuté par un train alors qu'il traversait la voie ferrée, une association d’aide aux victimes s'était constituée, le conseil municipal s’était mobilisé, Christophe Priou, député, était également  intervenu à l’assemblée nationale sur cette question.
  

« Le Maire et l’ensemble du Conseil Municipal de Batz-sur-Mer se réjouissent de la mise en place des quatre pictogrammes lumineux au passage à niveau pour piétons de Kermoisan. » indique-t-on en mairie de Batz.
 

Les travaux, qui se sont achevés le 26 juillet 2007, permettent ainsi aux piétons (et aux usagers des deux roues à condition de mettre pied à terre) de traverser la voie de chemin de fer en toute sécurité. Le projet évalué à 80 000 euros a été financé par la Région (25 000€), le Département (16 000€), Réseau Ferré de France (15 000€), la commune de Batz-sur-Mer (14 000€) et l’Etat (10 000€).
 
 
Rappel sur le fonctionnement des pictogrammes 
Avant d’ouvrir le portillon, les piétons doivent observer attentivement les pictogrammes. Si ces derniers sont allumés (au rouge fixe pour la figurine et rouge clignotant pour la mention « stop »), les piétons ne doivent en aucun cas traverser. Il leur faut attendre impérativement derrière le portillon que le train soit passé.
Lorsque les pictogrammes sont éteints, il faut cependant vérifier qu’aucun train ne soit en approche ni d’un côté, ni de l’autre, avant de franchir normalement la voie ferrée, sans toutefois perdre de temps. 
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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 07:15
Sécurité
Des mesures de sécurité enfin prises à Kermoisan


C’est la satisfaction du côté de la mairie de Batz où la bonne nouvelle est enfin tombée, une signalétique adaptée va être posée au passage de Kermoisan qui relie deux villages. Après l’accident tragique de 2004 (voir encadré) l’affaire est désormais réglée, Le maire Danièle Rival après de longs mois de tractations avec les autorités concernées (Réseau Ferrés de France, l’Etat, la Région et le département) voit enfin l’horizon s’éclaircir d’autant que la somme exorbitante de plus de 80 000 € nécessaire à la mise en place du dispositif sera partagée de manière plus équitable, la ville ne mettra la main à la poche qu’à hauteur de 15 000 €. « Nous avions depuis le début alerté RFF sur ce problème et nous avons dû batailler ferme pour convaincre de la nécessité de ne pas fermer ce qui est une liaison indispensable, vitale même, entre nos deux villages, souligne Danielle Rival » Le maire soutenu par le conseil municipal comme par une bonne partie de la population, voit sa peine récompensée d’autant qu’elle a le sentiment d’avoir mené un combat qui pendant la même période ne semblait pas être prioritaire aux yeux de certains politiques dont le ministre des transports qui préconisait la fermeture pure et simple des passages causant problème.

La question de la sécurité dans le franchissement des voies ferrées est un vieux problème, de nombreux accident surviennent régulièrement sur l’ensemble du territoire. Pour réduire les chiffres, deux actions sont en cours : un programme de suppression de 50 % des 400 PN les plus « accidentogènes » d'ici 2012 ; 10 millions d'euros sont prévus annuellement pour cette action cofinancée par RFF et par l'État français. Autre décision : l’expérimentation d'un contrôle automatique à l'aide de radars. Un tel radar a été installé en 2005 à titre de test dans la commune de Lhommaizé (département de la Vienne) sur la RN 147. Il permet de photographier et de verbaliser tout automobiliste franchissant le PN après déclenchement du signal lumineux interdisant le passage. Ce système pourrait être généralisé s'il s'avère efficace


Un drame qui aurait pu être évité
Le 27 octobre 2004, un jeune de 15 ans originaire de la commune de BATZ SUR MER (44) était percuté par un train alors qu'il traversait la voie ferrée. Ce jour là, Joffrey a perdu la vie sur la voie de chemin de fer, tout près de chez lui, au village de Kermoisan, sur la commune de Batz sur Mer (44). Rien, pas même le minimum n’existait pour lui signaler le danger, pire encore, une armoire électrique bouche la vue, on entend même pas arriver les trains. Le passage se fait par un portillon, difficilement quand il pleut et que l’on pousse son scooter, le casque sur la tête.
Suite à ce drame l'association AFVAF (association des familles victimes des accidents ferroviaires) a été créée. Ses objectifs? apporter soutien et réconfort aux familles frappées par de tels drames.

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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 16:11
INTERVENTION SPECTACULAIRE DES POMPIERS A BATZ SUR MER



C'est avec des moyens impressionnants (camion, double échelle, nacelle de transport blessés) que les pompiers de La Baule sont intervenus à la crèperie Le temps Perdu (place du Garnal) à Batz sur mer, les habitants surpris ont suivi l'opération d'évacuation d'une personne qui a été ensuite prise en charge par les pompiers du centre de secours du Croisic pour un convoyage à l'hopital de saint Nazaire avec un véhicule de secours et d'assistance. "Nous avons dû avoir recours à ces moyens, l'escalier du bâtiment ne permettait pas de procéder autrement" précise Anthony Chrétien qui dirige le centre de secours croisicais
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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 08:51


Erika, retour sur une catastrophe humaine et écologique


L'Erika, un pétrolier battant pavillon maltais (pavillon de complaisance) construit en 1975 et affrété par la société Total-Fina-Elf, a fait naufrage en décembre 1999 au large de la Bretagne, lors d'un transport de 37 000 tonnes de fioul lourd en provenance de Dunkerque et à destination de Livourne (Italie).


L'armateur était l'italien Giuseppe Savarese. La gestion technique était assurée par la société Panship. La société de classification (chargée des contrôles) était la société Rina (Italie).

 


Chronologie des événements 

Le samedi 11 décembre 1999, à 14 heures, l'Erika signale une avarie (gîte anormale) au Cross Étel (Morbihan). Les conditions météorologiques sont très mauvaises, vent d'ouest, force 8 à 9 avec des creux de 6 mètres. À 15 heures, il annonce que l'avarie est réglée. Le navire est au nord du Golfe de Gascogne, hors de portée des radars. Dans la soirée, il fait route vers Donges (port pétrolier, à 15 km de Saint-Nazaire). Le capitaine parle de fissures sur le pont.

Le dimanche 12 décembre, à 6 heures, le capitaine lance un appel de détresse. Le navire est à 37 km au sud de Penmarch. À 8 heures, le navire se casse en deux et libère 10 000 tonnes de fioul. À 16 heures, la partie arrière est remorquée par l'Abeille Flandre, pour l'écarter de Belle-Île-en-Mer, en vue d'un pompage de la cargaison. À 18 heures, déclenchement du plan Polmar. 

 

 

 

 


Le lundi 13 décembre, la moitié avant qui flottait à la dérive, coule par 120 mètres de fond à 55 km au sud de Penmarch et à 90 km à l'ouest de Belle-Île, avant que le remorqueur Tenace ne puisse faire quoi que ce soit. À 16 heures, la partie arrière toujours en remorque, coule à 70 km de Penmarch. Les 2 parties du navire fuient légèrement.
Le 15 décembre, 3 nappes sont identifiées. Le pompage est très difficile du fait des conditions météo et de l'obstruction fréquente des pompes.
Le 25 décembre, c'est la fameuse tempête d'ouest. Les premières nappes atteignent la côte près de Lorient Le 22 décembre, 900 tonnes ont été récupérées depuis le début. Les nappes se morcellent.

 

 

Durant l'été 2000, le pompage du pétrole restant dans les parties immergées du navire est entrepris. Il sera récupéré 11 245 tonnes de fioul lourd. L'opération a été prise en charge et payée par la société Total-Fina-Elf, affréteur du navire et qui s'était déclarée non responsable. Après un appel d'offres international, c'est la société Coflexip-Stena-Stolt qui a réalisé le travail.


 

Les dégâts 

400 km de côtes du Finistère à la Charente-Maritime sont souillés. On estime le nombre d'oiseaux morts entre 150 000 et 300 000 -- dix fois plus que pour le naufrage de l'Amoco Cadiz  dont 80 % des guillemots de Troïl

Le poids des déchets est estimé à 250 000 tonnes.


La cargaison officielle est du fioul lourd n° 2 dans lequel on retrouve des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), réputés cancérigènes. Si on estime une teneur en HAP de 0,05 %, sur 20 000 tonnes de fioul à la mer, c'est 10 tonnes de produits cancérigènes qui se sont retrouvés dans l'océan.


Une analyse demandée par l'Association des Bénévoles d'Erika (ABE), au laboratoire Analytika d'un échantillon de rejets côtiers et de cuve résultant du pompage de l'Erika, révélerait la présence de chlorure d'ammonium quaternaire. La cargaison ne serait pas, selon cette analyse, du fioul lourd mais soit des boues de forage, soit des déchets de raffinerie où l'on trouve normalement la molécule chlorée. La cargaison serait alors des déchets industriels spéciaux (DIS) dont l'exportation est interdite.

 


Le coût estimé du naufrage est de :


230 millions d'euros réclamés par les victimes

 
144 millions dépensés par l'État français (qu'il réclamera quand les victimes auront été indemnisées)


180 millions pour le pompage, payé par Total-Fina-Elf qui a promis, s'il demande le remboursement, de se placer en dernier de la liste

 
Le FIPOL, Fonds d'indemnisation des pollutions, et l'assureur du navire (Streamship Mutual) ont versé en décembre 2002, 53 millions d'euros. Le plafond des versements du FIPOL est de 182 millions. Ce dernier a engagé des poursuites contre tous les acteurs du drame : propriétaire, armateur, assureur, affréteur et société de classification

Les mesures prises 


Deux paquets de mesures appelés Erika 1 & 2 ont été mis en place. À partir du mois de juillet 2003 (3 ans et demi après la catastrophe), les contrôles sont renforcés. Les navires vétustes doivent être contrôlés en profondeur au moins une fois par an. Cette mesure n'a cependant pas été mise en vigueur avant le naufrage du Prestige en novembre 2002.



Il doit être mis en place un seuil d'inspection de 25 % des navires accostant dans un port. La France réalise un taux de 9,6 % (fin 2002), un des plus faibles de la Communauté européenne avec l'Irlande. Cela est principalement dû à un manque d'inspecteurs. Et le temps d'en former de nouveaux est assez long.



Les navires pétroliers à simple coque seront interdits en 2015 (cette dernière mesure est sujette à controverse)


Un contrôle plus strict des sociétés de classification devrait être mis en place.



Sources : wikipédia

Pour en savoir plus sur le procès à venir, consulter le site de la coordination marée noire :

http://www.coordmareenoire.net

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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 08:35
 
Le 27 octobre 2004, un jeune de 15 ans originaire de la commune de BATZ SUR MER (44) était percuté par un train alors qu'il traversait la voie ferrée . Depuis le dossier est bloqué!
Il s'agit pourtant d'une problème de sécurité publique .
Suite à ce drame l'association AFVAF (association des familles victimes des accidents ferroviaires) a été créée. Ses objectif? apporter soutien et réconfort aux familles frappées par de tels drames
Les personnes qui se sentent concernées, qui ont été elles-mêmes confrontées à un drame similaire ou plus simplement qui veulent faire avancer les choses, sont les bienvenues. Adhésions à partir de 1€ et plus si vous le voulez!
Contact :  MURIEL RISSE au 06 73 98 73 09 - muriel.risse@wanadoo.fr
L'association organise un vide greniers le dimanche 4 juin 2006 toute la journée  au Petit Bois à BATZ SUR MER  44490 venez la soutenir
 
Notre fils est-il mort pour rien?
 C’est la question d’un père et d’une belle-mère encore bouleversés par le drame survenu le 27 octobre 2004. Ce jour là, Joffrey a perdu la vie sur la voie de chemin de fer, tout près de chez lui, au village de Kermoisan, sur la commune de Batz sur Mer (44) . Rien, pas même le minimum n’existait pour lui signaler le danger, pire encore, une armoire électrique bouche la vue, on entend même pas arriver les trains. Le passage se fait par un portillon, difficilement quand il pleut et que l’on pousse son scooter, le casque sur la tête. Depuis malgré différentes interventions des élus, aucune amélioration n’a été apporté à la signalétique, l’endroit est toujours aussi dangereux, le danger est réel pour les enfants comme pour les adultes. C’est pour sensibiliser l’opinion et les décideurs que l’association a été crée, car partout en France, arrive des accidents, partout en France des vies s’éteignent,se déroulent des drames qui auraient pu être évités

si vous voulez réagir sur cette question, n'hésitez pas à laisser votre question ou votre message et
votre soutien en envoyant un message à : muriel.risse@wanadoo.fr 
ou laissez un commentaire sur cette page
En 2003, la SNCF a enregistré au total 563 accidents* de chemin de fer ou aux passages à niveau (3,9 % de plus qu’en 2002).Ces accidents ont été à l’origine de 107 décès** (2,9 % ) et de 76 blessés graves*** (- 1,3 %). Le nombre d’accidents dechemin de fer reste stable, le nombre de tués diminue (- 28 %). Mais les accidents aux passages à niveau augmentent de 11,2 % passant de 178 à 198, et le nombre de morts augmente de 40 à 61 (+ 52,5 %).
 

Les passages à niveau en France 
 En France, il existe 19 400 PN (contre 33 500 en 1938), dont 2 % sur des routes nationales, 28 % sur des routes départementales et 70 % sur des voies communales. Environ 15 300 sont des PN non gardés, dont 11 200 sont équipés de signalisation automatique lumineuse et 4100 de simple croix de saint André. Les PN automatisés sont équipés d'un feu rouge clignotant, qui impose l'arrêt absolu, doublé d'une sonnerie, et préannoncé par un signal triangulaire montrant une barrière pour les PN équipés de barrières et une locomotive qui fume pour les PN sans barrières.
On comptait en France, en 2002, 179 collisions à des passages à niveaux dont 40 accidents mortels. Ces accidents sont souvent la conséquence d'imprudences, comme le passage en chicane des demi-barrières. Le nombre de collision est passé à 197 en 2003 et 127 en 2004 et le nombre de victimes respectivement à 61 et 38.
 
 
 
Pour réduire encore ces chiffres, deux actions sont en cours : un programme de suppression de 50 % des 400 PN les plus accidentogènes d'ici 2012 ; 10 millions d'euros sont prévus annuellement pour cette action cofinancée par RFF et par l'État français ;

 

l'expérimentation d'un contrôle automatique à l'aide de radars. Un tel radar a été installé en 2005 à titre de test dans la commune de Lhommaizé (département de la Vienne) sur la RN 147. Il permet de photographier et de verbaliser tout automobiliste franchissant le PN après déclenchement du signal lumineux interdisant le passage.
Ce système pourrait être généralisé s'il s'avère efficace

DANGEROSITÉ DES TRAVERSÉES PIÉTONNES ET ROUTIÈRES

DES VOIES FERRÉES

 question posée par Christophe Priou, Député de Loire-Atlantique

à l'assemblée nationale

 Pour la deuxième fois, la commune de Batz-sur-mer a été confrontée à la mort d’un adolescent happé par un train alors qu’il traversait un passage piéton sur voie ferrée. Ce n’est pas la première fois qu’un jeune trouve la mort dans ces conditions, malgré la signalisation lumineuse en place. Bien que saisie dès le premier accident, la SNCF n’a rien fait. Il existe pourtant des dispositions législatives qui lui permettraient d’agir. Impuissante, la commune de Batz-sur-mer a porté plainte. La SNCF doit en effet apporter des réponses. Que compte faire le ministre face à la gravité de ces accidents et à l’inertie de la SNCF, pourtant responsable des infrastructures en question ?

 

réponse de Frédéric de Saint-Sernin, Secrétaire d’Etat à l’aménagement du territoire

 Vous avez rappelé les circonstances tragiques dans lesquelles, le 27 octobre dernier, à Batz-sur-mer, un adolescent a perdu la vie après avoir été percuté par un train sur le passage à niveau 416. Je partage votre émotion et m’associe à la douleur des parents et des proches de la victime. La suppression de ce passage à niveau, ainsi que d’un autre situé dans la même commune, avait été engagée il y a six ans, à l’occasion de la construction d’un ouvrage enjambant la voie ferrée. Elle n’a pu avoir lieu, non du fait de l’Etat ou de la SNCF, mais parce que des riverains s’y sont opposés. A titre de compromis, les passages à niveau pour automobiles ont été transformés en passages à niveau pour piétons. On ne peut rétrospectivement que le regretter : le jeune homme décédé empruntait en octobre dernier en effet le passage à niveau en poussant un deux-roues. Les passages à niveau pour piétons, dont nous cherchons à réduire le nombre, comme celui des passages à niveau pour automobiles, ne sont pas surveillés. Ils sont seulement équipés d’une signalisation lumineuse et d’un portillon, manoeuvré par les piétons eux-mêmes. Le second passage à niveau, dont la suppression à Batz-sur-mer a dû être abandonnée, avait été équipé de pictogrammes. Cela n’a pas empêché un accident mortel de s’y produire en 2000. Je souligne donc ici la nécessité de supprimer ces deux passages à niveau.La Loire-Atlantique a encore été endeuillée le 1er janvier dernier par le décès d’un adolescent monté sur un wagon de marchandises à Donges. Un accident similaire s’était produit le 17 avril dernier à Saint-Nazaire.Après celui-ci,le ministre a saisi le bureau enquêtes-accidents terrestres, lequel a préconisé derenforcer la signalisation et de sensibiliser les populations considérées commeà risques. A Toulouse, trois adolescents ont été happés en traversant les voies sans passage à niveau. L’an dernier, en gare de Saint-Nazaire, trois jeunes gens, qui traversaient les voies à la sortie de la gare au lieu d’emprunter les passages souterrains, ont été fauchés. Ce sont certes des imprudences tragiques, mais cela doit cesser. La SNCF mènera périodiquement des actions de sensibilisation sur les risques liés à l’activité ferroviaire et le ministère réfléchit aux modalités d’une campagne d’information plus large en ce domaine.

 Christophe Priou, Député de Loire-Atlantique : La SNCF a dû prendre en compte nos doléances, puisque, en catimini, elle a avancé de cinq secondes le déclenchement du signal sonore de danger ! Il n’est pas acceptable que pour que des aménagements de sécurité routiers ou ferroviaires soient réalisés à un endroit donné, il faille attendre que le nombre de victimes, notamment de tués, y dépasse un certain pourcentage de victimes

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18 avril 2006 2 18 /04 /avril /2006 05:52

LOIRE-ATLANTIQUE - Tué par une plaque de bitume jetée d'un pont !

 

 

 

 

Deux jeunes ont été placés en garde à vue hier, pour le meurtre d'un autre adolescent. Ce dernier a été tué dans la nuit de samedi à dimanche par une plaque de bitume jetée d’un pont sur le véhicule dans lequel il se trouvait

Deux jeunes de 17 ans ont été placés en garde à vue hier pour le meurtre d’un garçon de 14 ans. Ils ont en effet jeté, depuis un pont, une plaque de bitume sur une voiture qui circulait sur la route nationale reliant Nantes et Vannes. Le projectile, de 25 cm de long sur 15 cm de large et cinq centimètres d'épaisseur, a traversé le pare-brise du véhicule et atteint l'adolescent à la carotide, le tuant sur le coup. Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche, juste avant minuit.
Le jeune homme voyageait dans la voiture conduite par son frère aîné, de retour d’un déménagement. Les autres passagers sont sortis indemnes.
Jeu mortel
Une enquête a tout de suite été ouverte et confiée à la brigade de gendarmerie de Pontchâteau (Loire-Atlantique). Trois jeunes de 17 ans ont été arrêtés, puis seuls deux d’entre eux ont été placés en garde à vue après avoir avoué être impliqués dans l’accident. En reconnaissant les faits, les deux garçons, qui habitent non loin des lieux de l’accident mortel, ont expliqué "avoir fait ça pour s'occuper" après une soirée alcoolisée.
Les deux jeunes gens étaient connus des forces de police de la région pour leur implication dans des troubles de natures diverses. Ils devraient être déférés au parquet aujourd’hui. Ce n'est pas la première fois qu'une affaire de ce type a lieu en Loire-Atlantique. Selon les gendarmes, il s’agit du deuxième incident de ce type, avec des conséquences corporelles graves, en à peine trois ans.
Dominique SALOMON. (LPJ) 18 avril 2006

 

 
 
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