Société des Amis du Croisic, Ghislaine Chesnais transmet le flambeau

Société des Amis du Croisic

Ghislaine Chesnais transmet le flambeau

 

Chaque assemblée générale de la Société des Amis du Croisic constitue des moments importants pour la vie locale. L’édition 2010 n’a pas dérogé à la règle, avec l’annonce faite par Ghislaine Chesnais de son départ de la présidence, c’est une page qui se tourne, applaudie par les adhérents elle laisse l’association en bon ordre de marche et des projets qu’elle suivra dans l’ombre puisqu’elle souhaite travailler au sein des Amis du Croisic. L’histoire se poursuivra avec un ou une nouvelle présidente qui poursuivra l’action pour le patrimoine local en partenariat avec la ville.

Le bilan de l’année écoulée montre une forte activité qui se décline sur plusieurs axes dont le principal est la valorisation du patrimoine croisicais, entre les initiatives, les diverses participations et l’expertise apportée aux nombreux projets développés sur le plan local, l’association forte de 600 membres constitue un partenaire  précieux pour la ville et ses élus. Ce qui n’empêche pas les sociétaires d’être des observateurs critiques portant un regard vigilant sur le développement de la ville. Dans cet esprit,  la société est associée au travail d’étude et de réflexion dans le cadre de l’élaboration du Plan Local d’Urbanisation dont la vocation est de dresser (après diagnostique) les  grandes orientations du projet d’aménagement et de développement durable.

La société (agréée pour la protection du patrimoine) développe également ses propres projets dont le plus important actuellement est la restauration à l’identique du moulin de la Providence situé dans le parc de Penn Avel. Un projet qui l’objet d’une convention passée avec la ville. Projet ambitieux mais aussi complexe, lancé il y a quelques années (10 ans), qui va dans un avenir proche se concrétiser. Egalement à l’actif de l’association une manifestation autour du petit patrimoine : la traditionnelle fête du pain autour du four restauré de Pelamer qui se déroulera le 8 août prochain, diverses conférences, visites et sorties découvertes pour les adhérents, acquisitions et collections en rapport avec l’histoire locale ainsi que des personnages illustres qui y ont vécu, conservation et restauration des tombes anciennes de personnalités. Autre particularité, l’association récompense les meilleures restaurations conduites par les propriétaires sur le foncier bâti.

Toutefois, Ghislaine Chesnais relève un certain nombre de pratiques pouvant nuire à l’aspect du port comme les terrasses des commerces, les publicités liées à ces derniers, baraque de chantier servant aux maîtres nageurs sauveteurs de la  plage Port-lin, ralentisseurs sur une section de la route du milieu. Autres préoccupations, le projet de Musée Chapleau «qui attend depuis de nombreuses années », la création attendue d’une maison du patrimoine « pourquoi attendre ! » et enfin l’Hôtel d’Aiguillon qui a besoin d’une sérieuse restauration.

Michèle Quellard a répondu sur tous ces points « J’ai demandé qu’une réflexion soit menée concernant l’occupation du domaine publique qui va se traduire par l’élaboration d’une charte de qualité s’appliquant aux commerces qui serait effective pour la fin de cette année. L’enterrement des réseaux aérien à Port Lin a été réalisé pour une somme de 80 000 € à la charge de la commune redonnant une qualité visuelle à ce secteur, la même intervention sera faite pour la rue Augustin Maillard en septembre, elle sera entièrement rénovée, dans son prolongement et pour la fin de l’année, le cheminement vers la mairie sera ouvert. Un état sur le diagnostique sur l’état du presbytère a été fait nous attendons son retour. Les travaux concernant les bureaux de la police municipale ont débuté, ils seront financés à hauteur de 90 % par des subventions. Concernant la Galerie Chapleau, ce dossier traîne depuis plusieurs années, nous souhaitons revenir à un projet plus modeste qui privilégiera le côté intimiste de la maison d’artiste, le jardin pourrait constituer l’un des éléments forts du lieu en accueillant des concerts et autres activités valorisantes, je m’engage à réaliser ce projet pendant la durée de mon mandat. Pour l’Hôtel d’Aiguillon, rien n’est arrêté à ce jour, nous n’écartons aucune hypothèse. Peut-être faudra-t-il envisager vendre une partie du bâtiment, on ne sait pas aujourd’hui mais les service ont évalué pour sa restauration une somme de 1,5 à 2 M€, nos finances ne nous permettent pas aujourd’hui de le réhabiliter et les sommes en jeu nous obligent a faire des choix mais c’est vrai que la qualité et l’histoire de ce bâtiment nous fait préférer de le voir restauré et occupé, je pense que l’année prochaine à la même date je pourrai vous en dire davantage » précise le maire qui a tenu à remercier la présidente pour son engagement à la tête de la société des Amis du Croisic.