Critique des dissidents sur la gestion de la ville
Voici venir le temps des enfumeurs !
Avant la traditionnelle trêve des confiseurs voilà venue en cette fin d’année l’enfumage gratuit de la population habilement mené par les deux dissidents de l’équipe majoritaire. Entre fausses informations et analyse pleine d’erreurs et d’inexactitudes, on sent bien que le but recherché est de masquer leur inaptitude à gérer les affaires municipales, (ce qu’ils aspirent) alors que le municipe s’achemine vers un terme fixé pour 2014. La ficelle est grosse car la Cour régionale des Comptes vient d’adresser par un courrier récent, un satisfecit à la majorité, consacrant officiellement sa sagesse dans la gestion des finances municipales. Bref, au pied du sapin les dissidents déposent fausses informations et analyse complètement « à l’ouest »
Pour le maire, il est grand temps de rétablir une vérité qui n’arrange pas son opposition sur la droite… un peu gauche lorsqu’elle prétend manier la calculette!
On lit dans la presse écrite et même sur le Net des articles qui offrent une caisse de résonnance à un club de réflexion animé par les deux dissidents ; articles dans lesquels la ville ne serait pas loin de basculer dans le gouffre de la dette devenue incontrôlable ! Tout cela relève du mauvais roman et constitue une absurdité. C’est du coup la démonstration que si club il y a, la réflexion ne précède en rien l’action !!!
Par contre les critiques acerbes concernant le personnel risquent de peser lourdement lors du vote en 2014. Se faire taxer d’employés surpayés n’est sûrement pas tombé dans l’oreille d’un sourd, cela montre un mépris pour le dévouement et l’implication du personnel qui n’a jamais faillit dans son effort pour la collectivité.
« Les chiffres donné par ce Club de réflexion sont totalement erronés, les comparaisons faites sont contre nature et inappropriées. Il faut comparer ce qui est comparable ! Nous voudrions les arguments présentés par Monsieur Vernaud et Madame Thobie constituent des contre vérités, je ne supporte plus que l’on colporte tout et n’importer quoi et que l’on trompe les croisicais. Nous, nous détenons les vrais chiffres, nous avons à rétablir la vérité et j’aimerai que cela soit porté à la connaissance de la population j’en veux pour exemple qu’un élément est tombé à plat dans la relation faite par la presse c’est la preuve apportée par la Cour Régionale des Comptes qu’il n’existe aucun désordre dans la gestion des finances municipales, une conclusion portée à connaissance suite aux vérifications effectuées par cette juridiction sur la période allant de 2007 à 2011 et cela personne ne l’a relayé ! La seconde chose c’est que nous sommes ville touristique -celà sous-tend des besoins spécifiques en matière d’accueil, de qualité de la vie, des plus nombreux et de meilleurs services à la population, je précise que nous avons un sur classement qui est en cours qui peut nous situer dans les communes de 20 à 40 000 habitants ou équivalents. »
Précise Michèle Quellard qui propose à Gérard Le Cam, adjoint en charge des finances de faire toute la lumière sur les finances locales.
« Oui, pour parler de la fiscalité, elle a augmenté (depuis notre arrivé) de 1% par an en moyenne pondérée, je précise que c’est la moyenne de ce que pratiquent les commune de Cap Atlantique. L’état de la fiscalité ne dépend pas uniquement de ce que nous avons mis en place, il faut tenir compte de la situation antérieure dont les investissements qui avaient été réalisés auparavant. Nous avons donc repris cette situation et nous avons appliquée depuis une hausse modérée.
Concernant l’endettement de la commune et notre capacité de désendettement,
notre capacité d’autofinancement se traduit par une possibilité de libération totale de la dette sur une période de 2, 8 années (compte tenu de l’investissement effectué sur les terrains nouvellement acquis. Un investissement qui ne se situe pas sur le long terme puisque revente il y aura, il s’agit d’une dette transitoire) »
Benoît Bonnet, directeur financier, précise « Quand on discute avec les banques qui sont les principales partenaires des villes pour le financement de leurs projets, elles donnent en moyenne 5 à 7 ans pour l’apurement de leurs dettes ce qui définit les communes répondant à ce critère comme bonne gestionnaire. Entre 7 et 10 ans c’est un indicateur de difficulté de gestion, au-dessus de 10 ans c’est le signe de très grosses difficultés » une précision intéressante dès lors que l’on compare ces critères de notation à la situation du Croisic qui se situe bien en deçà. Quant à la dette par habitant c’est une valeur toute relative. »
Pour le reste, que ce soit sur la politique sociale, la culture, la jeunesse et les sports, le maire part du principe que son équipe n’a pas de leçon à recevoir de ses dissidents, les VRAIS chiffres et les résultats sont là, idem pour l’environnement et le cadre vie, initiatives intergénérationnelles. En matière de comparaison, les dissidents parlent beaucoup maniant le verbe pour rien ou si peu. On attend ces idées lumineuses en espérant que ce ne soit pas de la poudre de Perlimpinpin, et que si elles existent (ce serait un miracle !) qu’elles soient réalistes et réalisables. On attend toujours, on attendra longtemps !
Décidément sur le port croisicais il n’y a pas que les goélands qui poussent des cris stridents et qui bombardent les passants !!!
Allez, on arrête là, il ne convient pas de donner trop d’importance aux choses qui n’en n’ont pas, ce qui compte c’est que les croisicaises et les croisicais peuvent être rassurés.