Pour ce qui concerne le Mont Esprit, lors de la dernière tempête la bâche de protection posée sur le belvédère sinistré a été endommagée nécessitant son remplacement et un engagement financier de 38 000 € ! On sait qu'après un contentieux et une décision de justice finalement favorable à la ville, un programme d'aménagement et de mise en conformité du site est envisagé. L'intervention intègre l'arasement du belvédère, l'aménagement du site qui sera adapté à la fréquentation du public après des années d'interdiction pour raison de sécurité. Les élus ont voté une enveloppe de 210 000 € nécessaire à la réalisation du projet
Subventions
Une discussion s'est développée autour de la demande de subvention formulée par l'association Eclair'age - Clic, qui intervient sur l'accueil, l'information et le conseil des personnes âgées sur la presqu'île guérandaise et de leur entourage. La participation de la commune est fixée à 2 032,75 €. Ce qui interpelle les élus d'opposition c'est l'absence d'éléments concernant l'activité de l'association qui se retranche à chaque question posée sur le sujet derrière la règle de confidentialité « On ne sait rien dans ce domaine » s'étonne Michèle Benoiton tandis que Patrick Hamon constate « On ne sait finalement pas où va l'argent » le maire reconnaît le fait précisant toutefois « que le bilan financier nous est communiqué, mais nous ignorons les autres éléments » de son côté Michèle Quellard, adjointe aux affaire sociales constate « Il y a des problèmes, nous questionnons chaque année l'association sur le sujet mais nous n'avons pas de réponse, du moins pour l'instant, à réception de ceux-ci je vous les communiquerai » Affaire à suivre, les élus estiment que les informations doivent être transmises pour justifier le vote de la subvention qui a toutefois été acceptée.
Remembrement
Nouvelle discussion avec une position très partagée des élus sur une transaction par voie d'échange de parcelle entre la commune propriétaire d'un terrain jouxtant une propriété appartenant à des particuliers route de la Maison Rouge. L'idée d'un remembrement a fait son chemin, le résultat serait profitable aux deux parties concernées d'autant que la ville sur cette parcelle constructible, envisage éventuellement la création d'une aire accueillant les camping-cars. Le problème étant que dans ce cadre et après consultation des Domaines la ville devrait verser aux propriétaires concernés, une soulte de 20 000 €. La Commission municipale des Travaux et de l'Urbanisme a rendu un avis favorable tandis que la commission des finances rejette la transaction sur ces principes créant ainsi une division du conseil sur la décision finale. Les arguments présentés font état de la valorisation des la propriété des particuliers concernés, ces derniers n'étant pas à l'origine demandeurs. « Que ferons nous de cette parcelle, avez vous réfléchi à ce que peut devenir ce terrain ? » interroge Michèle Benoiton tandis que Patrick Hamon souhaite que les finances communales abondent mieux le logement social. Plusieurs élus de la majorité contestent également le projet qui finalement passe à une courte majorité.

Bis repetita pour un terrain situé rue du Puygaudeau. « Que veut-on faire de ce terrain ? » reprennent les élus d'opposition. "Le terrain d'une superficie de 12 000m2 constiturait une réserve foncière sans doute utile dans l'avenir " précise Marie Annick Rousset en charge de l'aménagement et de l'urbanisme qui précise en outre que la ville possède sur le même secteur plusieurs parcelles en coupure d'urbanisation et dans le cône de vue.
Contentieux
Il concerne un terrain clos situé rue des canons pour lequel la ville voulait faire jouer son droit de préemption afin d'en faire une aire de stationnement. Un recours a été formé pour excès de pouvoir auprès du Tribunal administratif de Nantes par le propriétaire, demandant l'annulation de la décision de la commune, ce qui est effectif par jugement du 17 octobre dernier. « Vu l'intérêt que représente le bien concerné, j'ai décidé de relever appel du jugement rendu » informe le maire qui souligne que cette affaire repart pour au moins deux ans de procédure. De source confidentielle, un projet immobilier était envisagé sur ce terrain. Affaire à suivre
Carénage
Cette question a ouvert le débat sur l'aspect rationnel des choses, pour Patrick Hamon, élu d'opposition « Je regrette que la solution que nous avions présenté dans le cadre des associations de plaisanciers n'ait pas été examinée totalement. Nous demandions d'étudier la faisabilité et le coût de cette aire de carénage aux normes nouvelles sur la grande cale. Nous n'avons pas eu de réponse précise sur ce sujet alors que cela se pratique favorablement dans d'autres ports. Situer l'aire de carénage sur la jonchère du Prince impliquera pour les plaisanciers de frais de grûtage, au pire ils irons ailleurs, ce que je regrette »
Simon Le Cossec adjoint aux affaires maritimes argumente « La grande cale est propriété de la CCI, ce n'est donc pas chez nous, du reste les sommes évaluées dans ce cadre sont supérieures à ce qui est prévu. La petite Jonchère permet de réaliser le carénage à sec devenu la règle environnementale aussi bien pour la pêche que pour la plaisance.La CCI avisera par la suite» On sait que cette question énerve les plaisanciers qui auraient souhaité une solution plus pratique et surtout moins coûteuse en terme de services annexes.

pl. NOV.2006