FESTIVAL DE LA PAGE à L'IMAGE

CLAP DE FIN SUR UN SUCCES, DITES LE A TOUT LE MONDE!

C'est donc le film de Guillaume CANET " NE LE DIS A PERSONNE" qui vient singulièrement de faire parler de lui dans le cadre du premier prix de la meilleure adaptation, atttribué lors de la soirée de clôture du  festival de la Page à l'Image.   L'ambition était bien de créer l'évènement tout en jetant une passerelle entre le film et la littérature en prolongement de Plumes d'Equinoxe l'autre manifestation culturelle durablement isntallée dans la cité croisicaise, voir même au-delà, en clair sur la grande presqu'île. L'essai est transformé puisque plus de 1 200 cinéphiles ont "squatté" le cinéma LE HUBLOT pour visionner cinq films tirés de cinq romans , avec la présence en ouverture du réalisateur  Philippe Lioret, venu tout exprès présenter son film "Ne t'en fais pas, tout va bien".

La presse a d'ailleurs bien relayé l'évènement, des partenaires ont aussi permis au festival de se positionner et puis un Jury de 7 personnes triées sur le volet a été constitué, il n'y avait plus qu'à crier "moteur demandé" puis "On tourne" pour se sentir en plus petit il est vrai, un peu dans la peau d'un festivalier à Cannes. Mais hélas, pas de star à photographier! pas de limousines qui se succèdent! cela manquait peut-être un peu de "People" mais qu'importe , Ah il manquait aussi les nominés et le vainqueur n'est pas venu chercher son trophée remerciant au passage  ceux sans qui il ne serait rien! Non mais attendez je rigole bien sûr, Le Croisic n'est pas Cannes, on n'était pas plus à la cérémonie des Césars et c'est tant mieux,  car ici on est spontané, simple, convivial, on ne se la "joue pas" comme on dit dans le milieu et cela aussi nous distingue.

"Le rêve s'est réalisé" a déclaré Louis Sevestre, président de l'association gestionnaire du cinéma même satisfaction pour Christophe PRIOU, député maire du Croisic qui a salué cette initiative qui a mobilisé largement les membres de l'association.Le public n'est pas sot, loin sans faut il a répondu présent en raison d'une programmation tout en équilibre, en, qualité;  la décision du Jury est parfaitement justifiée, le film de Guillaume CANET (qui était présenté en sortie nationale) est un modèle du genre, pas loin des maîtres américains avec un petit plus, une perception frenchie sur la manière à contruire un film qui est tiré du livre et là, chapeau c'est "trop mortel!"

"Ne le dis à personne" conseille le réalisateur, on ne va pas suivre ce qu'il nous dit, on va en parler au contraire car ceux qui aiment le bon cinéma made in france, doivent se déplacer, tout y est et les fauteils sont confortables, de quoi passer un moment délicieux, loin du quotidien encore que le film nous y replonge avec les compromissions habituelles, les mensonges, la violence et le calcul et au milieu de tout celà un coeur tendre qui se fait manipuler, un amoureux qui ne se relève pas de son chagrin, un homme comme vous et moi tout simplement qui bataille contre le drame et l'adversité d'un destin accidenté.

Bravo aussi et surtout à tous ceux qui de près ou de loin on voulu et imposé ce festival qui doit être pérennisé, "le cinéma c'est la vie" disait le slogan connu , oui plus que jamais!  au service d'une culture accessible à toutes et à tous, une sorte de service pour l'intelligence publique et individuelle, une vraie machine à rêve, où l'aventure se vit dans le confort d'une salle, au coeur d'une ambiance.

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Le sujet maintes fois traité, se retrouve ici avec une dimension nouvelle, deux parties pour plusieurs métiers car la pêche se décline suivant que l’on pêche à la journée où sur plusieurs jours, proche des côtes ou au grand large. Il n’y a pas de vedettes attitrées dans ce film, chaque élément contribue à créer un ensemble harmonieux : l’homme, le bateau, la mer, le poisson, construisent un univers fait d’efforts, de passion, d’espoirs, de désillusions, de dangers. Les marins pêcheurs sont durs à la tâche, ils s’émerveillent pour une belle vague, le ballet des dauphins, un lever de soleil.

Alors se rejoignent deux talents : celui du chasseur d’image et celui du professionnel amoureux de son métier ; ensemble ils nous offrent ce que la nature humaine a de meilleur : une proximité avec une nature grandiose, une mer nourricière parfois dangereuse, un désir de liberté qui jamais ne faiblit, la vie tout simplement.

Ce film mérite une distribution élargie, les enfants, les adultes, les aînés ont besoin de s’imprégner de cette aventure au parfum fortement iodé, ce ne serait que justice que ce document puisse surfer sur la vague du succès.

P.L. (hippocampeinfo2@wanadoo.fr)

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